Alors qu’il a failli mettre fin à sa carrière en début de saison à cause de l’absence d’une véritable prise en charge, le sauteur Mohamed Tahar Triki, âgé de 24 ans, est devenu le 2e performeur mondial de la saison grâce à ses 17,31m (nouveau record national, réalisés au SATO). Et dans la foulée, il a réalisé les minima pour les olympiades de Tokyo. Dans cet entretien, Triki livre ses impressions à El Watan.
- Franchement, vous attendiez-vous cette saison à réaliser un saut historique de 17,31m du fait que votre moral était au plus bas suite à l’absence de moyens nécessaires pour entamer la préparation en vue des Jeux olympiques?
C’est vrai, comme je l’avais déclaré, cela a été difficile pour moi d’entamer la saison sans les moyens appropriés. Par la suite, tout est rentré dans l’ordre, ce qui m’a permis de me consacrer à fond à ma préparation pour atteindre mes objectifs. Je suis satisfait de ma progression régulière.
– Après ce super saut, avez-vous des chances pour une place sur le podium aux Jeux olympiques?
Pourquoi pas? Après le saut de 17,31m de pointure mondiale, tous les espoirs sont permis. Je crois en mes capacités pour viser une place sur le podium. Une chose est sûre je n’aurais aucune pression. A Tokyo, personne n’est favori, même pas le Burkinabè Hugues Zango, recordman du monde (18,07m). Aux Jeux olympiques, il y a toujours des surprises.
- Dites-nous pour quelle raison avez-vous écourté votre séjour aux Etats-Unis alors que vous étiez étudiant à l’université du Texas?
Effectivement, j’ai décidé de retourner au pays pour des raisons techniques. Je m’explique: j’étais affilié et étudiant dans cette université, je me suis retrouvé contraint d’enchaîner des compétitions chaque semaine. Un plan de préparation difficile et préjudiciable qui n’est pas compatible avec mes objectifs.
- Donc, où s’est déroulée votre préparation?
Sous la conduite de mon entraîneur Azzeddine Talhi, j’ai lancé ma préparation chez moi à Constantine et ensuite en Turquie, où toutes les conditions d’entraînement étaient réunies. Il y avait aussi la présence d’autres athlètes algériens en Turquie au cours de ce stage.
Photo: Le sauteur Mohamed Tahar Triki
Propos recueillis par Chafik Boukabes
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Posté Le : 10/06/2021
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Propos recueillis par Chafik Boukabes
Source : elwatan.com du mercredi 9 juin 2021