Algérie (Mila) - Tenue du premier Salon de l’exportation

La maison de la culture Moubarek El-Mili a abrité, ce mercredi, le premier Salon de l’exportation.

Organisé par les services de la promotion des exportations de la Direction du commerce, le Salon a connu la participation de 17 opérateurs locaux spécialisés dans le segment de l’import-export.

Dans l’exposition organisée à cette occasion, on retrouve notamment des produits industriels (peintures, articles d’entretien et d’hygiène médicale), ainsi que des produits agroalimentaires (huile d’olive, confiture, lait et dérivés, eau de rose, miel et vinaigre).

Une multitude de difficultés a été soulevée par les participants à ce premier Salon spécialisé dans l’exportation. Certains animateurs de stands se disent, en effet, avoir été fortement pénalisés, ces deux dernières années, à cause de la pandémie mondiale, qui a impacté énormément leurs activités. Alors que d’autres ont appelé à l’ouverture de terminaux portuaire et aéroportuaire pour faciliter l’acheminement de leurs produits vers les marchés extérieurs.

Les concernés affirment que, durant les années passées (avant l’avènement du coronavirus), ils devaient faire transiter leurs marchandises par la Tunisie avant de les acheminer vers leurs clients européens.

Les industriels privés dont les unités de production sont domiciliées à la ZAC Draâ-Zeghaba, à Chelghoum-Laïd, ont soulevé, pour leur part, des problèmes liés à l’aménagement et au manque de commodités dans leur zone d’activité.

Les représentants de la Sarl Sappec-peintures, spécialisée dans la production de la peinture industrielle (pour carrosseries de véhicules) et de bâtiments, affirment que ladite ZAC, qui s’étend sur 32 hectares manque de tout. « Il n’y a ni eau, ni électricité, ni assainissement. On demande l’aménagement de la ZAC et la construction d’une bretelle vers l’échangeur autoroutier de la ville de Tadjenanet.»

Nos interlocuteurs affirment que pour pallier le manque d’eau et d’électricité, ils continuent de recourir au système D.

Soulignons que cette ZAC, qui compte 3 entreprises actives, dont l’une étatique, a fait l’objet, en fin de semaine passée, d’une visite de travail et d’inspection de la part du wali.



Kamel Bouabdellah