Le coup d'envoi de la campagne de moisson du colza oléagineux a été donné dimanche 30 mai par le wali de Médéa, Djahid Mous, à partir de l'exploitation agricole Benachour de Béni Slimane (60 km à l'est du chef-lieu de wilaya).
Pour la réussite de cette première campagne de moisson du colza, toutes les dispositions ont été prises, notamment en ce qui concerne la mobilisation de moissonneuses et la détermination des points de collecte et de stockage de la production pour faciliter le transport et l'acheminement de la récolte vers les unités de transformation.
Outre la livraison du produit dont le prix de vente est de 7.500 DA le quintal, c'est la première expérience d'assolement pour la production du colza dans la région où des rendements variant entre 30 et 40 q/ha ont été enregistrés.
Pour cette première campagne 2020-2021, la superficie retenue (à préciser- voir avec la DSA) a été réservée à la semence du colza oléagineux à travers la wilaya où 32 agriculteurs parmi, principalement, les céréaliculteurs ont participé à cette expérience, dans le but de l'assolement biennal de leurs terres, mettant fin à la pratique de la jachère.
Le wali a profité de la rencontre avec les fellahs pour les exhorter à plus d'efforts pour l'encouragement de l'industrie de transformation et de la promotion des oléagineux pour réduire la facture d'importation du pays en matière d'huile, de sucre et d'aliments du bétail.
Il faut rappeler que l'expérience est lancée dans la région pour développer la culture du colza, dans le cadre de la stratégie du ministère de l'Agriculture et du Développement rural 2020-2024 visant à réduire la facture d'importation des huiles végétales, en plus de l'accompagnement technique et du soutien des fellahs investisseurs.
La culture du colza que l'Algérie entend développer a pour but de contribuer à réduire la facture des importations des huiles et des fourrages sur les terres incultes, car la plante a de longues racines qui contribuent à la fertilisation du sol et à l’amélioration de ses rendements et dont les restes, riches en protéines, sont utilisés, après l’opération d’extraction de l’huile, comme aliment du bétail et des volailles.
Photo: © D.R
M. EL BEY
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Posté Le : 03/06/2021
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : M. EL BEY
Source : liberte-algerie.com du mercredi 2 juin 2021