Le président du Conseil National de Transition (CNT) libyen, M. Mustapha
Abdeldjallil, est arrivé, hier, à Alger, pour une visite officielle de deux
jours, à l'invitation du président Bouteflika qui l'a accueilli à l'aéroport
international Houari-Boumediene.
Cette visite s'inscrit dans le cadre de la «consolidation des traditions
de concertation et de coopération entre les deux pays et des moyens à même de
les développer dans divers domaines à la hauteur des aspirations des deux
peuples frères», assurait, samedi, un communiqué de la présidence de la
république qui annonçait cette visite.
L'Algérie et la Libye avaient souligné, dernièrement, à Alger, la
nécessaire relance de leurs relations bilatérales notamment sur le plan
sécuritaire, «préoccupation commune» du fait de l'étendue des frontières entre
les deux pays. En effet, le 28 mars dernier, les deux pays avaient convenu de
l'organisation de patrouilles de contrôle des frontières, selon le procès
verbal des entretiens signé par le ministre de l'intérieur et des collectivités
locales, M. Daho Ould Kablia, et son homologue libyen, M. Fawzi Abdelaal, en
visite à Alger. «Il a été convenu d'organiser des patrouilles de contrôle des
frontières, de la réactivation des points de contrôle et du renforcement de la
coopération en matière d'échanges d'informations entre les organes de sécurité
spécialisés pour assurer la prise en charge des nouveaux développements et un
prompt règlement des problèmes qui se posent». La partie algérienne a proposé,
d'autre part, un projet de protocole d'accord sur «la création d'un comité
bilatéral des frontières qui se chargera d'élargir et de diversifier les
domaines de coopération notamment la sécurité et le développement des régions
frontalières». L'Algérie et la Libye avaient convenu de réactiver les
recommandations de la 2e réunion du comité de sécurité commun tenue du 8 au 9
février dernier à Alger, dans ses volets liés à la lutte contre le terrorisme
et le crime organisé transfrontalier notamment la prolifération et le commerce
illicite d'armes, de munitions et de drogues et psychotropes, outre la lutte
contre l'émigration clandestine et le trafic sous toutes ses formes. Concernant
la formation, les deux parties avaient souligné les possibilités d'une
coopération bilatérale dans l'attente de tirer profit de l'expérience
algérienne en la matière dans divers domaines. La formation de base englobe la
formation spécialisée dans le domaine de la police judiciaire, de l'ordre
public, de la police des frontières, des techniques de sécurité et de la
formation de cadres en sus de la formation des formateurs.
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Posté Le : 16/04/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : R N
Source : www.lequotidien-oran.com