J’ai 63 ans et militant de base au Fln depuis 1998.
C’est mon père, sur son lit de mort qui me répétait que l’Algérie a deux symboles éternels: l’ALN et le FLN historique. Lui en faisait partie depuis 1958. Il représentait le FLN au niveau de 7 communes de la Kabylie et était en même temps agent de liaison.
Jeune cadre dans les années 1980, j’avais refusé de faire partie de ceux de l’article 120 qui aurait pu m’ouvrir d’autres horizons pour ma carrière. C’était pour être fidèle à mon père et à ses espoirs en ce parti que j’y avais adhéré en septembre 1998.
Simple routine pour un cinquantenaire d’alors en plus d’une occupation de temps en temps, surtout à l’approche des élections.
Au cours des rares réunions qui nous rassemblaient, il faut reconnaître qu’il y avait un certain débat autour des questions sans importance pour ceux d’Alger.
La désolation est arrivée avec la vacance du poste de secrétaire général du parti et les intrus qui ont fait irruption avec leur argent qu’ils montraient ostensiblement et sans honte. Depuis, j’ai opéré un retrait de ma kasma sans toutefois démissionner.
Aujourd’hui, avec l'affront fait au Fln avec la cooptation de Saïdani à la tête de ce parti historique, je démissionne sans regret et que mon père me comprenne et me pardonne.
Mohand-Arezki Kabir
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Posté Le : 31/08/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: algerianides.blogspot.com ; texte: Mohand-Arezki Kabir
Source : liberte-algerie.com du samedi 31 août 2013