Algérie

Algérie - Les revendications des travailleurs de l'ETUSA satisfaites (directeur)



Le directeur général de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (ETUSA), Karim Yacine, a affirmé, vendredi à Alger, que la plupart des revendications des travailleurs en grève ont été satisfaites et qu'il n'y avait plus "aucune raison" de poursuivre la grève lancée depuis six jours. Lors d'une conférence de presse au siège de l'ETUSA, M. Yacine a souligné que la direction générale de l'entreprise a satisfait "positivement" toutes les revendications des grévistes, ajoutant qu'elle est disposée à satisfaire toute autre revendication "raisonnable". La grève a coûté à l'entreprise des pertes "considérables", a-t-il précisé. Il a appelé les travailleurs de l'entreprise à "ne pas croire certaines rumeurs" selon lequelles l'Entreprise n'appliquera pas l'accord signé le 16 octobre 2012 avec la Fédération nationale des travailleurs des transports (FNTT) et l'Union de la wilaya d'Alger de l'UGTA. Il a ajouté que les augmentations de salaires décidées ont été versées et les travailleurs en bénéficieront "le mois en cours", ajoutant que d'autres primes seront appliquées "à partir du mois de décembre prochain".
Concernant la revendication sur la permanisation des travailleurs détenant des contrats de travail à durée déterminée (CDD) entre janvier 2003 et décembre 2010, il a précisé que la permanisation de ces travailleurs était d'ores et déjà en cours et ce, depuis le 5 novembre 2012. M. Yacine a en outre regretté que les travailleurs aient poursuivi leur grève vendredi alors que la justice a considéré leur mouvement "illégal" le 14 novembre, les appelant rejoindre leurs postes de travail. Il a affirmé que les travailleurs protestataires avaient reçu des SMS sur leurs portables tard dans la nuit de mercredi les informant que "la justice avait déclaré illégal leur mouvement de protestation et a sommé aux les travailleurs de reprendre leur travail". Les grévistes réclament la mise en application du protocole d'accord signé en octobre dernier et de la convention collective de 1997, qui stipule notamment qu'un salarié ne peut en aucun cas toucher moins du SNMG (18.000 DA), et la réintégration des travailleurs licenciés, selon le porte-parole des travailleurs, Mohamed Kharroubi.
APS
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