Algérie

Algérie - Les réserves de change ''bien placées'', affirme Laksaci



Algérie - Les réserves de change ''bien placées'', affirme Laksaci
Le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohamed Laksaci a affirmé, lundi à Alger, que l'Etat 'uvre à tirer le meilleur profit des réserves de change de l'Algérie qui ont atteint 173,9 milliards de dollars à la fin juin dernier, soulignant que ces réserves sont déposées auprès d'instances financières qui offrent toutes les conditions de garantie. En réponse aux questions des députés de l'APN concernant le rapport de la Banque d'Algérie sur la situation financière du pays, M. Laksaci a affirmé que "ces réserves sont placées au niveau de banques centrales et des institutions financières internationales, à l'instar de la Banque de règlements internationaux (BRI), ainsi qu'au niveau de banques commerciales les mieux notées en matière de crédit". "En matière de performance financière, les réserves de change algériennes ont permis d'atteindre un niveau de rentabilité de près de 3 % en 2010", a-t-il fait remarquer. Il a ajouté que la Banque d'Algérie a instauré, depuis 2010, un cadre institutionnel pour la gestion des réserves de change, vu la "baisse historique" des taux d'intérêt qui a marqué l'économie internationale, précisant que l'objectif de la Banque d'Algérie, à travers la gestion des réserves de change, consiste à préserver la valeur du capital d'investissement, aussi bien sous forme de placements ou de billets de banque, en tirant le meilleur profit possible, par rapport au taux d'intérêt. S'exprimant sur la distribution en 2010 des portefeuilles des réserves de l'Algérie en devises, M. Laksaci a précisé que 47,96 % du montant global de ces réserves sont en dollar américain, contre 41,38 % en Euro, ajoutant que la Banque d'Algérie a adopté une politique prudente lors de la crise financière internationale en 2007 pour "préserver le capital des réserves de change contre toute perte de valeur".
Les placements dans les banques internationales réduits à 1,75%
Les risques de crédits avaient auparavant contraint la Banque d'Algérie à réduire les fonds déposés auprès des banques internationales à 1,75 % du montant global des réserves de change, qui étaient de près de 20 %, et ce en raison de "la situation de certaines banques commerciales internationales". Concernant la situation macroéconomique de l'Algérie, il a réaffirmé que "la solidité" de la situation financière du pays "ne signifie pas que l'Algérie n'est pas concernée par la crise. Nous ne sommes pas isolés du monde et l'Algérie a une économie ouverte". Au sujet de l'inflation, M. Laksaci a indiqué que le taux d'inflation en Algérie est le plus bas dans les pays du nord de l'Afrique et du Moyen Orient, précisant que le niveau annuel de l'inflation enregistré pendant le mois d'août, qui a coïncidé avec le ramadan, est inférieur à 4 %. Concernant les produits financiers islamiques, le gouverneur de la Banque d'Algérie a indiqué que le cadre juridique bancaire "n'empêche pas les banques de proposer à leur clientèle des produits bancaires conformes à la charia", relevant que "certaines banques offrent ce type de produits financiers". (APS)


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