Algérie- Les otages algériens de Tiguentourine sains et saufs, BP évacue une partie de son personnel

Selon des sources contactées par Maghreb Emergent à Djanet, la quasi-totalité des otages algériens ont pris la fuite soit avant le raid des hélicoptères algériens contre les ravisseurs qui se sont emparés hier du site gazier de Tiguentourine, dans l'extrême sud de l'Algérie. Ce raid aurait fait des dizaines de victimes, otages et ravisseurs confondus. Des sources citées par d'autres médias indiquent que plusieurs autres otages étrangers ont réussi à s'échapper.
La totalité des otages de nationalité algérienne qui étaient retenus dans l'installation gazière de Tiguentourine (In Amenas, wilaya d'Illizi), occupée mercredi par un groupe armé islamiste, seraient libres. Selon des sources contactées par Maghreb Emergent dans la ville Djanet, ils ont tous fui ce site soit avant soit pendant l'accrochage meurtrier, aujourd'hui, entre les ravisseurs et l'armée algérienne,
Ces sources ont indiqué que quasiment toutes les familles des otages originaires de Djanet ont reçu des nouvelles rassurantes de leurs proches.
Selon différents médias, citant notamment la chaîne panarabe Al Djazira et l'agence de presse mauritanienne ANI, des hélicoptères de l'armée algérienne ont ouvert le feu aujourd'hui sur les ravisseurs, ce qui a fait un nombre non encore déterminé de morts aussi bien parmi ces derniers que parmi leurs victimes.
Plusieurs médias français ont fait état de la libération par l'armée algérienne, après ce raid, de quatre otages : deux Britanniques, un Français et un Kenyan. La télévison algérienne privée Al Nahar a indiqué, de son côté, que 15 de otages étrangers ont également réussi à prendre la fuite. 15 étrangers, dont deux Français, ont réussi à s'échapper.
Le Britannique BP, présent sur le site de Tiguentourine a annoncé aujourd'hui qu'il évacuerait d'Algérie tout son personnel « non essentiel ». C'est là peut-être une première manifestation des retombées économiques de cette prise d'otages spectaculaire et de sa gestion par les autorités algériennes.
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