Algérie-Les investisseurs français plus soucieux de trouver de "bons partenaires" que du 51-49

Les entreprises françaises ont la ferme volonté d'aller l'avant. Leur souci principal est de trouver sur le marché algérien le « bon » partenaire pour investir durablement et la règle des 51/49 ne constitue plus un obstacle, affirme Alain Boutebel, représentant d'UBIFRANCE en Algérie. Cette volonté est illustrée selon lui par le « succès » du forum Algérie-France de mai 2010, qui a vu la signature de 12 contrats de partenariats en 3 mois.
La règle des 51/49% régissant l'investissement étranger ne constitue plus un frein pour les entreprises françaises, a indiqué ce mercredi à Alger, Alain Boutebel, directeur de la mission économique UBIFRANCE. « Cet obstacle est dépassé. Le plus important pour les entreprises françaises à présent est de trouver le bon partenaire », a-t-il précisé, en marge du colloque algéro- français sur les services et équipements médico-hospitaliers, organisé à Alger par le bureau d'Alger d' UBIFRANCE en partenariat avec le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière au profit d'une dizaine d'entreprises françaises. La réglementation de l'investissement impose, depuis l'année 2009, aux partenaires étrangers une participation minoritaire (49 %) pour investir en Algérie selon la règle des 51/49. Le responsable d'UBIFRANCE en Algérie estime que « si cette loi a fait peur au début, c'est parce qu'elle n'a pas été suffisamment expliquée ». « A présent, les entreprises françaises ont compris la volonté de l'Algérie à travers cette loi qui est d'encourager les entreprises étrangères à avoir une vision à long terme pour le marché algérien », a-t-il expliqué, soulignant les nombreux dossiers d'investissements qui ont abouti, à l'image de celui d'AXA Assurances. Pour lui, le cadre réglementaire régissant l'investissement « changeant » va dans le sens de l'amélioration de l'environnement de l'entreprise algérienne.
12 contrats de partenariats signés de mai à septembre 2011
Le directeur de la mission économique UBIFRANCE a affirmé, toutefois, que les entreprises françaises expriment un intérêt manifeste pour le marché algérien. Il en veut pour preuve le forum Algérie-France de mai 2011 qui a pu réunir 120 entreprises françaises à coté de 400 autres algériennes. Plus de 4700 rendez-vous d'affaires ont été organisés. « Selon des résultats partiels arrêtés au mois de septembre 2011, douze contrats de partenariats ont été signés, dont la liste a été transmise au ministre de l'Industrie, M. Mohamed Benmeradi en novembre de la même année », a révélé notre interlocuteur. Alain Boutebel dit que la mission qui est dévolue à UBIFRANCE est d'huiler la « machine des partenariats ». Après le succès du forum Algérie-France qui représente une étape « importante » dans la relance la coopération économique entre les deux pays et qui a vu la réalisation de certains gros dossier et relancer d'autres sur la voie de concrétisation, la mission d'UBIFRANCE en Algérie adopte, a indiqué directeur, une approche par filière pour mieux cibler les besoins du marché algérien et faciliter l'accès aux PME françaises notamment.
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