Algérie

Algérie ' Les banques ne sont pas "méfiantes" à l'égard du crédit, selon l'Abef et la SNL



L'Algérie donne l'impression de se méfier du crédit et ses banques semblent réticentes aux demandes de financements. Faux, répond Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF). Les crédits accordés à l'économie sont, selon lui, en constante augmentation. M. Benkhalfa, qui était l'invité de l'émission L'âge de la finance, diffusée lundi 3 octobre sur les ondes de la Radio Algérie Internationale (RAI), a affirmé que le taux d'évolution du crédit dans l'économie algérienne avoisine les 16%. Il pourrait atteindre 25% prochainement alors qu'il n'est que 4% en moyenne dans le monde, à l'exception de quelques économies émergeantes. « Il n'y a pas de méfiance à l'égard du crédit, a-t-il dit, mais des mesures de précaution et de rationalité. » L'Algérie souffre effectivement d'une lourde facture des importations qu'elle tente de réduire en freinant les achats non nécessaires à l'étranger et en favorisant la création d'entreprises locales qui connaissent ces derniers temps une forte natalité. Pour sa part, le directeur général de la Société nationale de leasing, Mohamed Krim a précisé, lors de la même émission, que sur les 3 mille milliards 200 millions alloués au financement de l'économie, 59% des crédits concernent l'investissement (long terme) contre 41% de crédits à l'exploitation (court terme). L'Algérie est engagée depuis quelques années dans un vaste programme de réalisation d'infrastructures de bases et de logements. Ce qui devrait permettre ultérieurement la relance de sa machine productive pour contrebalancer sa forte dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Les réserves financières dont dispose le pays seront utilisées, cependant, avec un haut degré de prudence pour minimiser le risque des créances douteuses contractées par des clients non solvables, autrement dit « les déchets », selon l'expression d'Abderrahmane Benkhalfa. Le volume du crédit est appelé, donc, à croître mais également à se diversifier dans les années à venir par l'introduction de nouveaux instruments et de nouvelles techniques. La création de la Société nationale du leasing au début de 2011 confirme cette tendance, selon M. Krim. Le leasing ou crédit-bail diffère du crédit classique par le fait que le bien appartient à la société qui l'accorde à un bénéficiaire en contrepartie d'un « loyer ». Il n'exige pas d'autofinancement ou de participation financière préalable du crédit-preneur. (Radionet)


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