Algérie- Leather Industry et l'espagnole Celma ressuscitent l'usine Bata de Cheraga

L'Algérie et l'Espagne ont signé jeudi à Alger dans la foulée de la visite du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, plusieurs accords industriels, dont celui sur la ''réanimation'' de l'usine Sonipec de Cheraga, elle même ex-usine de Bata, dans la banlieue Algéroise. L'accord, signé par la SGP Industries manufacturière, devrait permettre à court terme la production d'un million de paires de chaussures estampillées ''Celma''.
Cet accord dans l'industrie du cuir a été signé par le groupe algérien Leather Industry, de la Société de Gestion des Participations de l'Etat des industries manufacturières (SGP-IM), et la société espagnole Celma, spécialisée dans la filière de l'industrie du cuir. L'accord conclu à l'occasion de la réunion de Haut niveau algéro-espagnole d'Alger, va ainsi permettre la réouverture de l'usine de chaussures de Chéraga (ex-Bata). La participation de la société espagnole Celma sera dans une première phase de 25% dans le capital social de cette usine de chaussures, avant de porter cette participation à 49% dans une prochaine étape, selon le président du directoire de la SGP-IM, M. Abdelhak Saidani. Vers 2014, cette ancienne usine de Bata devrait produire 55.000 paires de chaussures par an, puis un million d'unité à partir de 2015 et deux millions à moyen terme.
460 emplois prévus
Le chiffre d'affaires escompté est de près de deux milliards de dinars. En termes d'emplois, 460 nouveaux postes sont prévus à la faveur de cette joint-venture avec le leader espagnol de l'industrie du cuir. En outre, l'accord porte également sur la création d'un centre technique d'appui aux entreprises, du cuir avec comme mission la formation du personnel dans les différents métiers de cette filière, avec la création prévisionnelle de 150 emplois, selon M. Saidani. Par ailleurs, l'usine de Cheraga devrait orienter une partie de sa production vers l'exportation, améliorer le réseau marketing et la création de collections annuelles de chaussures et d'articles de maroquineries. Le capital social de cette joint venture est de 500 millions de DA détenu à hauteur de 35% par le partenaire espagnol. Les deux partenaires envisagent enfin des participations communes dans d'autres sites industriels algériens de fabrication d'articles en cuir, dont l'usine de Frenda, près de Tiaret.
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