En terme de projets d’investissement, hors infrastructures et hors hydrocarbures, le secteur privé algérien, toutes tailles confondues, supplante largement le secteur public. Sur près de 9500 projets déclarés à l’Andi en 2010, 99,64% sont le fait des privés. Mais un projet d’investissement n’est pas un investissement. Le bilan des projets effectivement réalisés reste à établir.
Les projets d’investissements déclarés par le secteur privé ont représenté 99,64 % du nombre global des projets d'investissement durant 2010, selon l'Agence nationale de développement des investissements (ANDI). Sur un total de 9499 projets d’investissement, 9465 projets sont engagés par les privés, contre seulement 29 projets émanant du secteur public et 5 projets mixtes, précise la même source. En terme financier, le montant des investissements engagés par les privés s’élève à 407,528 milliards de dinars, ce qui représente 85,04 % du chiffre global des investissements, alors que le secteur public a investi 64,3 milliards de dinars (13,5 %). La valeur de l’investissement mixte est de 7,37 milliards de dinars. Les chiffres publiés par l’ANDI indiquent que le secteur privé serait le plus grand générateur d’emploi. 82 000 postes d’emplois devraient être crées contre quelques 3300 emplois prévus dans le secteur public. L’Agence précise que les mégaprojets engagés par l'Etat –auxquels elle a consacré 286 milliards de dollars pour le quinquennat 2010-2014 sur des fonds publics- ne figurent pas dans les bilans de l'ANDI.
Prédominance des entreprises familiales
Ces derniers ne sont pas gérés par le même dispositif des avantages à l'investissement accordés par l'ANDI. On note également une prédominance des entreprises familiales TPME (très petite PME) avec 7 506 projets déclarés pour seulement 1069 projets organisés en SARL (Société à responsabilité limitée), 660 projets en EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) et 194 projets en SNC (Société en nom collectif) et enfin 69 projets en SPA (société par actions). Celle-ci concerne en général des PME et PMI. Par tranche d'effectif, 80% des projets déclarés devraient employer moins de 9 travailleurs, suivis par ceux de 10 à 49 employés à raison de 18 % et enfin les grands projets devant employer de 49 et plus de 249 personnes ne représentaient que 2,3%. En termes de montants financiers engagés pour les projets déclarés, l'ANDI cite en premier deux catégories. La première est celle des projets d'une valeur moyenne de moins de 10 millions de dinars par projet et qui représentent 41% de l'ensemble (3909 projets). La seconde concerne les projets dont la valeur se situe entre 10 et 50 millions de dinars par projet, soit 43% du total, avec 4092 projets. Ces deux catégories totalisent à elles seules quelques 8000 projets, soit 84 % du total des projets déclarés. Enfin, en troisième position, on trouve des projets dont les montants se situent entre 50 et 200 millions de dinars. Dans cette catégorie, on enregistre 1128 projets (12 %). Enfin, 341 projets (4%) portent sur des montants situés entre 200 millions et 500 millions de dinars.
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Posté Le : 17/04/2011
Posté par : infoalgerie
Source : www.maghrebemergent.info