Algérie

Algérie - LAISSER-ALLER DANS LA GESTION DES AFFAIRES PUBLIQUES À JIJEL: Des administrations envahies par les herbes sauvages




Le désherbage ou encore le jardinage n’ont, apparemment, pas de place à Jijel. Ils sont loin d’être une vertu au chef-lieu de wilaya, comme dans les autres agglomérations. Pour cause, des cités et des sièges de certaines administrations et établissements publics sont envahis par les herbes sauvages, au vu et au su de tous.

Il suffit d’une simple virée à travers ces villes pour constater cet état de fait. Une végétation touffue, faite d’herbes poussant anarchiquement dans tous les espaces, sans que cela suscite la moindre réaction pour lancer des opérations de désherbage.

Les jardins publics ne sont pas en reste, à l’instar de cet espace vert, attenant au siège de la municipalité de Jijel, totalement envahi par des herbes touffues.

“Pour tout personnel chargé de cette mission, nous n’avons qu’un seul jardinier. Nous manquons cruellement d’agents pour nettoyer et désherber dans notre commune”, explique le P/APC de Jijel, Mati Messaoud, en réaction à l’absence d’entretien de ces espaces.

On peut constater ce laisser-aller à la cité administrative, “désertée” par plusieurs directions exécutives pour aller s’installer dans de nouveaux sièges, au troisième kilomètre, dont les alentours manquent également d’entretien et… de désherbage. L’état de la cité administrative, dont une enveloppe financière a été dégagée pour son entretien, est à plus d’un égard révélateur de ce désintérêt pour le désherbage.

Des cités entières sont également envahies par des herbes et de la ronce, à l’instar de celle surplombant l’hôpital Mohamed-Seddik-Benyahia, pouvant devenir un nid de reptiles en cette période de chaleur. Il en est de même pour les trottoirs, où les herbes poussent anarchiquement dans certains endroits.

Pourtant, Jijel, et à l’instar des communes côtières, s’apprête à recevoir des milliers d’estivants à l’occasion de la saison estivale pour laquelle des réunions ont été tenues et se tiennent toujours pour préparer cette édition dans les meilleures conditions, après la parenthèse de disette de l’année passée en raison de la crise sanitaire de coronavirus.

Déplorable à plus d’un égard, ce constat n’est pas le propre du chef-lieu de wilaya, puisque les mêmes négligences sont observées à El-Milia et à Taher, pour ne citer que ces deux villes, plongées, elles aussi, dans un état d’insalubrité, non seulement à cause des déchets non ramassés, mais aussi de ces herbes qui envahissent les espaces.

Au manque d’agents de jardinage et de désherbage, s’ajoute un certain désintérêt du citoyen pour l’entretien de ces espaces.


Amor Zouikri
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