L’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (ISCO) a fixé la date de la tenue de son deuxième sommet. Annoncé depuis plusieurs mois, il aura lieu le 27 mars prochain.
Réunis ce jeudi 21 janvier au siège national du Mouvement El Islah, les membres de l’ISCO -qui ne sont autres que les partis de la Coordination nationale pour les libertés et le changement démocratique (CNLTD) et ceux du Pôle des Forces du changement- ont également opté pour l’élargissement de ce sommet à toutes les forces vives de la nation, dont les syndicalistes, les artistes, les personnalités nationales et les figures historiques.
L’ISCO, qui a annoncé cette décision dans une déclaration rendue publique aujourd’hui, a fortement exprimé sa détermination de poursuivre son combat pour provoquer le changement souhaité par le peuple. Elle déclare son «soutien total à toutes les manifestations de colère du peuple à travers le territoire national». Des manifestations à travers lesquelles des citoyens réclament «leur droit à une vie décente, au développement et à la prospérité».
L’ISCO appelle les autorités du pays à la retenue et à cesser l’usage de la force contre ces manifestants pacifiques dont le seul et unique but est d’améliorer leur vécu quotidien à travers «l’instauration d’un système plus égalitaire et juste».
L’opposition, qui œuvre depuis sa première conférence en juin 2014, à créer un rapport de force en sa faveur, se dit «être du côté du peuple dans cette conjoncture difficile, marquée par l’amateurisme des gouvernants qui peinent à trouver des solutions à la chute des prix du pétrole qui impacte directement les programmes de développement au niveau local». L’Instance de l’opposition qui dénonce les dépositions de la loi de Finances pour 2016, s’élève contre la politique du pouvoir qui fait porter le lourd fardeau de la crise au peuple. Pour cette Instance, il est inacceptable que le peuple soit sanctionné pour les erreurs commises par les gouvernants.
L’ISCO revient également sur le projet de révision de la Constitution qu’elle rejette totalement en ce sens que l’autorité qui porte le projet souffre d’un manque de légitimité. L’opposition estime qu’une réforme constitutionnaliste ne peut émaner d'une seule entité ni d’un groupe de personnes. Elle doit être l’émanation du peuple, à travers tous ses représentants légitimes.
Photo: L'ISCO revient également sur le projet de révision de la Constitution qu'elle rejette totalement en ce sens que l'autorité qui porte le projet souffre d'un manque de légitimité. Photo : DR
Malik Moffok
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Posté Le : 24/01/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: DR ; texte: Malik Moffok
Source : impact24.info publié le vendredi 22 janvier 2016