TIARET - Nombreuses sont les personnes qui veillent à l'élevage du sloughi, à sa protection et à sa promotion pour préserver cette race de chiens authentique en tant que patrimoine.
Un patrimoine en voie de disparition, à travers les âges et la vie des paysans, notamment ceux dont l’activité est liée à la cavalerie et la chasse en particulier, déplorent des éleveurs.
Parmi les éleveurs, jaloux de préserver ce patrimoine et de lui donner la place qui lui revient au sein de la société, Ahmed Fellouh, un éleveur de sloughi, fait rarissime dans la wilaya de Relizane, se trouvait à Tiaret pour participer aux courses du modèle "sloughi", à l'initiative de l'Office national de l'élevage des chevaux et chameaux.
Un salon dont les festivités se poursuivent dans la capitale du "Sersou" après avoir obtenu le premier prix à la première édition de cette manifestation organisée en 1985.
M. Fellouh, 61 ans, a souligné que le "sloughi" est une composante de patrimoine ayant un lien avec nombre d'activités dont la plus importante est la cavalerie, affirmant que l'élevage de cette espèce de chiens, compagnon fidèle de l'homme, nécessite une attention particulière.
Il a exprimé, dans la foulée, son enthousiasme et son attachement, pour cet animal domestique en veillant, depuis son âge, à son état de santé, à sa nourriture malgré les charges élevées pour son entretien.
Les prix élevés des médicaments et des vaccins sur le marché national constituent un facteur de découragement pour l'élevage de cet animal qui se distingue par son élégance et sa rapidité, a t-on indiqué, en rappelant que son élevage reste lié à des métiers dont la pratique de l'élevage des moutons, la chasse, sachant que le sloughi accompagne les activités de la cavalerie et nécessite des dressage dès les premiers mois...
De fait, le dressage de ce modèle de chiens commence après les cinq premiers mois pour l'apprentissage de la chasse des rats des champs, des lièvres après 9 mois et à sa maturité, à 12 mois, pour la chasse des chacals et renards à partir de 18 mois. Pour cela, il a besoin d'un repas spécial pour éviter qu'il prenne du poids et préserver son élégance et sa rapidité.
Selon l'interlocuteur, la plupart des modèles de sloughi, en cours d'élevage, n'ont pas les allures biologiques qui la caractérisent du sloughi arabe pur, ce qui nécessite une formation de spécialistes pour préserver ses races authentiques.
Le président de l'association algérienne de cynophile, Ahmed Benlagha, a avertit contre le trafic de la race pure des sloughi à l'extérieur du pays et notamment vers le Maroc considéré comme point de passage du sloughi algérien vers l'Europe, selon ses dires.
L'objectif assigné est la création d'une association des éleveurs de sloughi arabe authentique en charge de préserver ces espèces et qui veille à la formation d'éleveurs, ce qui nécessite la promulgation d'un texte de loi pour protéger cet animal menacé de disparition.
Les éleveurs de sloughi qui ont pris part au salon national ont exprimé leur disponibilité à œuvrer pour protéger cet animal en voie de disparition et qui fait l'objet d'un trafic et "d'infusion de sang étranger".
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Posté Le : 27/05/2014
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo et texte : APS du dimanche 25 mai 2014
Source : aps.dz