Algérie

Algérie - Karim Djoudi n'écarte ni la révision ni le report de certains projets d'équipement



Algérie - Karim Djoudi n'écarte ni la révision ni le report de certains projets d'équipement
Le ministre algérien des Finances Karim Djoudi a estimé que le budget de fonctionnement de l'Etat devrait être géré prudemment, notamment les volets des salaires et des transferts sociaux. Cette prudence est recommandée, a-t-il dit, par la perspective de baisse des revenus pétroliers de l'Algérie à cause de la crise financière mondiale, de la constitution d'importants stocks de pétrole aux Etats-Unis et d'une offre additionnelle de sources d'énergie non conventionnelle.
Le ministre des Finances Karim Djoudi a insisté aujourd'hui sur la nécessaire « prudence » dans la conduite de la politique budgétaire de l'Etat pour prévenir les effets de la crise économique mondiale sur les finances publiques.
S'exprimant en marge d'une séance plénière consacrée aux questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a indiqué que cette crise mondiale, jumelée à la constitution d'importants stocks de pétrole aux USA et à une offre additionnelle de sources d'énergie non conventionnelle, entraînerait une baisse des prix du pétrole dont dépend l'économie algérienne. La perspective de cette baisse, selon lui, devrait inciter à la prudence dans la gestion du budget de fonctionnement.
Pour Karim Djoudi, les dépenses qu'il ne faut pas augmenter sont les dépenses liées aux salaires et aux transferts sociaux qui constituent l'essentiel du budget de fonctionnement. Il a précisé qu'une augmentation de celui-ci « mettra en difficulté nos équilibres internes et budgétaires ».
Selon le ministre des Finances, s'il y a un fort impact budgétaire de la baisse des prix de pétrole, il ne peut que toucher le budget d'équipement, ce qui se traduirait par la réduction des enveloppes allouées à un certain nombre de projets et par le report d'autres. « Il appartiendrait alors au gouvernement d'arbitrer sur les priorités », a-t-il déclaré.
Karim Djoudi a estimé que l'économie algérienne était à un moment crucial de passage d'une économie « de rente quasiment à une économie de production ». Elle va devoir compter, a-t-il expliqué, sur une demande privée des ménages et des entreprises au lieu de compter principalement sur la commande publique comme c'est le cas actuellement.
Le ministre des Finances a affirmé que les revenus des ménages avaient augmenté parallèlement à une demande d'investissements du secteur privé très importante. Il a rappelé que ces dernières années, le PIB hors hydrocarbures avait été multiplié par 4.


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