Ajouad Algérie Mémoires a célébré hier “l’honneur et la dignité” des victimes du terrorisme.
À Alger, la Journée de la mémoire contre l’oubli des victimes de “la décennie noire” a vu la tenue d’une conférence-débat à Dar Abdeltif, à El-Hamma, consacrée au “travail de mémoire : entre nécessité historique et enjeu sociétal”. Une rencontre organisée en partenariat avec l’Aarc et le quotidien El Watan.
Le collectif Ajouad Algérie Mémoires est né en décembre 2010 pour soutenir et réaliser “un travail mémoriel” sur les années 1990, une période qui témoigne du basculement de l’Algérie dans un déchaînement de violences.
Sur le terrain, cela se traduit par le recensement des personnes assassinées, à travers leur identification nominative et la classification chronologique des faits liés au terrorisme.
Depuis quatre ans, le mouvement citoyen initie des activités dans plusieurs wilayas du pays et à l’étranger, en hommage à la mémoire des victimes, tout en voulant faire du 22 mars “une date repère”, “une journée contre l’oubli” rassemblant les Algériens autour de “la mémoire de leurs 200.000 martyrs”.
C’est l’occasion pour revenir sur une période douloureuse et difficile, pour revisiter le climat d’impunité et propice pour les atteintes aux droits de l’Homme.
C’est avant tout un moment de recueillement, c’est aussi un moment d’interrogations sur les politiques et mesures adoptées, par les gouvernants, pour mettre fin à la violence et gérer l’après-décennie noire: Concorde civile, Charte pour la paix et la réconciliation nationale…
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Posté Le : 23/03/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: ©D. R. ; texte: Rédaction Nationale
Source : liberte-algerie.com du dimanche 22 mars 2015