Algérie

Algérie - JEAN-LOUIS LEVET AUX RENCONTRES-DÉBATS DU FCE: “La baisse du pétrole, une contrainte constructive”



Algérie - JEAN-LOUIS LEVET AUX RENCONTRES-DÉBATS DU FCE:  “La baisse du pétrole, une contrainte constructive”




Invité de la première édition du cycle “Les dîners-débats” initié par le FCE, et qui s’est tenu mercredi soir au Méridien d’Oran, Jean-Louis Levet, haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, a joué son rôle de partisan d’une plus grande coopération entre les deux pays.

Mais pour autant, l’invité d’honneur a notamment donné, devant un parterre de chefs d’entreprise triés sur le volet, son appréciation sur la crise actuelle des prix du pétrole et de la manière dont cela affecte l’économie algérienne.

Et pour l’orateur, il faut voir dans cette baisse du pétrole “une contrainte constructive et non une contrainte négative”, enchaînant alors sur un consensus affirmé chez les Algériens de passer d’“un modèle étatique orienté vers un modèle étatique régulateur” s’agissant de l’économie en général.

Précédemment dans son allocution, J.-L. Levet plaidera pour asseoir une nouvelle orientation du modèle de relation économique entre les deux pays “qui doit changer, ne plus être basé sur l’import-export, mais sur la coopération”.

Poursuivant son exposé, il évoquera comme une orientation politique le défi économique commun de l’Algérie et de la France, “un duo unique dans le monde”, dira-t-il.

Et pour l’intervenant, ce défi est de se tourner vers l’Afrique expliquant que “nos deux pays doivent constituer un duo encore plus structurant en direction de l’Afrique où nous avons des responsabilités. Nous devons connaître les pays africains vers lesquels se tourner ensemble”.

Et de conclure, sur ce point, que d’ici à 10 ans, Algérie et la France doivent construire une “internationalité en direction de l’Afrique”.

Durant la soirée, les échanges entre l’orateur et les chefs d’entreprise porteront tour à tour sur les possibilités pour l’Algérie d’aller vers l’exportation, “ce qui ne doit pas être une fin en soit, elle doit être conçue comme un levier pour mieux connaître le marché”, dira J.-L. Levet.

Ce dernier mettra plutôt l’accent sur l’enjeu des entreprises algériennes “tant sur le plan de la qualité que de la compétence”.

En direction de ses compatriotes, l’orateur dira qu’il ne faut pas se bloquer sur la règle des 51/49% et de donner rendez-vous dans un mois pour la prochaine rencontre intergouvernementale.

D. Loukil



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