L'Algérie serait la deuxième destination des entreprises italiennes, a
déclaré hier, l'ambassadeur de ce pays à Alger, Giampaolo Cantini.
Intervenant à l'occasion de la
4ème session du Forum d'affaires algéro-italien, organisée au siège de l'Agence
nationale pour la promotion du commerce extérieur (ALGEX), le diplomate a
soutenu que les entreprises italiennes ont toujours été du côté de l'Algérie,
notamment dans le secteur de l'Energie, un secteur qui constitue l'essentiel de
nos exportations.
Même si les relations «
politico-économiques » entre les deux pays n'ont jamais été altérées, y compris
lors de la décennie noire, il n'en demeure pas moins que les investissements
directs italiens sont très insignifiants par rapport au volume des échanges
commerciaux. Seuls, 10 millions d'euros ont été investis l'année dernière en
Algérie par l'Italie, alors que ce dernier pays a bénéficié, durant la même
période, de pas moins de 7 milliards de dollars de projets dans notre pays et
près de 5 autres milliards de dollars cette année.
Quand la question fut soulevée,
le directeur de l'Institut italien pour le commerce extérieur (ICE), Samuel
Porsia, a affirmé que le partenariat de l'Italie avec l'Algérie est
principalement technologique. Il soulignera ainsi que la présence des
entreprises italiennes dans notre pays (150 sociétés) et le transfert de
technologie italienne qui s'est accentué, notamment dans le secteur de la PME,
sont un gage de cette volonté de développer toujours davantage les «relations
économiques». Samuel Porsia poursuit en rappelant que quelque 200 millions
d'euros ont été également investis dans l'acquisition d'entreprises publiques
algériennes et ce, dans le cadre de la privatisation lancée par le ministère de
l'Industrie et de la promotion des investissements.
Cela est-il réellement suffisant
pour parler de véritable partenariat ? Bien sûr que non, même si, par ailleurs,
l'Italie n'a jamais caché son souhait d'aller aussi loin que possible avec
l'Algérie avec laquelle les relations sont qualifiées « d'historiques » par le
directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI),
Chami Mohamed. Malgré donc la faiblesse des investissements italiens dans notre
pays, le DG de la CACI affirme à son tour que l'Italie est «le principal
partenaire de l'Algérie» en appelant, dans le même cadre, les Italiens à
s'impliquer davantage dans «l'investissement et le partenariat».
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Posté Le : 28/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Z Mehdaoui
Source : www.lequotidien-oran.com