L'Algérie dispose d'éléments de solvabilité extérieure et intérieure mais devrait faire attention à ses dépenses de fonctionnement qui ont sensiblement augmenté ces dernières années, a averti mercredi à Alger le ministre des Finances, M. Karim Djoudi. "L'enjeu en matière de gestion est de stabiliser la croissance de ces dépenses (de fonctionnement) et essayer graduellement de les réguler", a déclaré M. Djoudi à des journalistes à l'issue de l'adoption du projet de loi de finances pour 2012 par l'APN. "Tant que l'économie algérienne ne s'est pas structurellement transformée en termes de structure de revenus externes et internes, le risque persistera", dira le ministre. Ce risque est du à "l'absence d'alternatives fortes en matière de substitution aux hydrocarbures qui deviennent de plus en plus un bien rare, et peuvent connaître, à tout moment, un emballement sur les marchés internationaux ce qui affectera la croissance mondiale et nos économies aussi", a-t-il soutenu. Et c'est "pour cette raison que nous avons basé notre budget sur la base d'un baril à 37 dollars et que nous avons créé le FRR (Fonds de régulation des recettes)", a-t-il poursuivi. (aps)
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Posté Le : 04/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info