Pour le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, si la bataille de la mobilisation de la ressource a été gagnée, le défi à relever pour le secteur s’articule autour d’une meilleure gouvernance et d’une gestion rationnelle de la ressource disponible.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)
Intervenant hier devant les cadres de son secteur lors d’une réunion des directeurs des ressources en eau des wilayas, le ministre des Ressources en eau dira que les objectifs fixés n’ont pas encore été atteints, évoquant ainsi la nécessité de rationaliser la ressource mobilisée.
«Nous devons venir à bout des contraintes, c’est un travail de longue haleine, mais je suis optimiste», a souligné, à cet effet, Hocine Necib.
Pour le ministre, parmi les objectifs que se fixe le secteur, figure la formation continue de son personnel, plus précisément des cadres. Il citera l’exemple de l’Algérienne des eaux et de l’Office national de l’assainissement qui peuvent profiter de l’expérience qu’apporte la gestion déléguée de la ressource hydrique et de l’assainissement par des entreprises étrangères.
Après notamment Alger, Oran Constantine, un avis d’appel d’offres sera lancé pour les villes d’Annaba et El Tarf pour qu’elles bénéficient de ce type de gestion.
Hocine Necib est également revenu sur la question du service public qui, selon lui, est une grande priorité. Il s’agira aussi, selon le ministre, de couvrir les besoins de toute la population. Il a aussi annoncé que l’Algérie disposera à la fin de l’année 2014 de 84 barrages d’une capacité globale de 8,9 milliards de mètres cubes. Les capacités de mobilisation actuelles sont de 7 milliards de mètres cubes pour 70 barrages sur le territoire national. Ceci alors que pour cette année, quatre barrages seront réceptionnés dans les régions de Sétif, d’Oum El Bouaghi et de Khenchela.
Pour cette même année, la réalisation de deux barrages a été lancée à Batna et El Tarf. Les réalisations du secteur pour cette année concernent aussi les stations d’épuration. L’eau épurée sera utilisée pour les besoins du secteur agricole afin d’économiser la ressource hydrique.
Au cours de cette année, 25.000 ha seront irrigués par les eaux traitées par les stations d’épuration.
Les responsables du secteur ont aussi évoqué les difficultés qui entravent la réalisation des projets et qui se résument notamment en le non-respect des délais de réalisation, les difficultés dans les opérations d’expropriation et le manque d’entreprises locales capables de réaliser de grands projets.
Par ailleurs, le taux de remplissage des barrages est estimé à 70% sur le territoire national suite aux dernières précipitations. Il dira à ce propos qu’à l’ouest du pays, le taux de remplissage des barrages a dépassé celui des barrages du centre, ce qui est en soi une première, sachant que cette région est connue pour avoir subi un stress hydrique au cours des dernières années.
F.-Z. B.
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Posté Le : 18/02/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: umc.edu.dz ; texte: F.-Zohra B.
Source : LeSoirdAlgerie.com du samedi 16 février 2013