L’élimination précoce de l’équipe nationale algérienne de handball au Mondial 2025 après sa troisième défaite contre la Tunisie (26-25) confirme, encore une fois, la décadence du jeu du Sept national.
C’est une défaite amère pour les Algériens qui menaient au score, mais qui étaient incapables de garder le petit avantage.
Après cette élimination, l’Algérie va disputer la Coupe du Président qui est composée de quatre nations de chaque groupe qui se tiendra dans la ville de Porec, en Croatie.
Au cours de cette compétition symbolique, les camardes de Messaoud Berkous tenteront de sauver l’honneur pour éviter de terminer en bas du tableau.
Le handball algérien qui ne cesse de reculer sur le plan international a perdu de sa popularité. C’est l’avis de tous les acteurs qui estiment que cette discipline a besoin d’une thérapie pour espérer rendre au handball national sa notoriété d’antan.
L’ancien international oranais Mustapha Doballah, qui avait participé aux jeux Olympiques de Los Angeles 1984 et les deux Coupes du monde en Allemagne 1982 et en Tchéquie 1990, estime pour sa part que la préparation des Verts pour cet événement n’était pas suffisante pour espérer un meilleur parcours.
«La préparation n’a pas été respectée, à l’image du tournoi d’Alger du 1er novembre qui a été tout simplement annulé sans donner d’explication. En plus du tournoi de Croatie où l’équipe nationale était réduite à 13 joueurs. A part Messaoud Berkous, Hadj Sadok et Abdi qui ont joué non-stop (60 min) étaient les plus en vue durant le Mondial. La question reste posée: qui est responsable de cette gabegie?», nous dira Doballah qui estime, en outre, que la responsabilité de cette déroute est partagée entre le staff technique et la FAHB.
Photo: Mustapha Doballah, ancien handballeur et international
Chafik B.
Posté Le : 20/01/2025
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Chafik B.
Source : elwatan-dz.com du 20 Janvier 2025