Algérie

Algérie - Grande-Bretagne



Khalifa et le dossier du terrorisme L?Algérie et la Grande-Bretagne ont décidé de « relancer » les négociations pour la conclusion de trois accords destinés à renforcer la coopération judiciaire. Ces accords porteront sur l?entraide judiciaire en matière civile et pénale. . Alger et Londres sont convenus également d?inclure dans leurs discussions la définition d?un accord d?extradition. L?information a été annoncée hier par le ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, à l?occasion d?une conférence de presse animée conjointement avec le ministre d?Etat britannique aux Affaires étrangères, Kim Howells, en visite de travail à Alger depuis samedi. La visite de M. Howells en Algérie a eu lieu à la demande du gouvernement britannique et était prévue avant les attentats de Londres du 7 juillet. Elle a pour objectif, selon des sources diplomatiques britanniques, de renforcer la confiance entre Alger et Londres et de faire le point sur l?état de la coopération économique M essahel a révélé encore, à l?occasion de cette conférence de presse, que les responsables algériens ont évoqué dans leurs discussions avec le diplomate britannique le cas de l?ancien patron du groupe Khalifa, Abdelmoumène Khalifa, vivant actuellement à Londres. Le ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines a indiqué que les autorités algériennes ont adressé au gouvernement britannique des dossiers d?Algériens réfugiés sur le territoire britannique, impliqués dans des affaires de terrorisme et qui ont été condamnés par la justice algérienne. Abdelkader Messahel a ajouté que des équipes d?experts des deux pays devraient bientôt prendre en charge le traitement de ces dossiers. M. Howells, qui a rallié la capitale algérienne à partir de Rabat, a souligné à ce propos que le travail de ses experts consistera à recueillir le maximum d?éléments pour convaincre la justice britannique du « bien-fondé » des demandes d?extradition formulées. Cela dans la mesure, a-t-il souligné, où c?est la justice et non le gouvernement britannique qui détient la prérogative de prononcer une décision d?extradition. Au titre de la lutte antiterroriste, M. Howells a indiqué que son pays a à apprendre de l?Algérie bien qu?il ait sa propre expérience en la matière. Le diplomate, qui a pour ainsi dire le même statut que celui de Abdelaziz Belkhadem, a saisi en outre l?opportunité de sa rencontre avec la presse pour souligner l?excellence des relations algéro-britanniques. Il a insisté, de plus, sur l?importance du partenariat économique engagé par la Grande-Bretagne avec l?Algérie. Qualifiant l?Algérie de « pays important dans la région et constituant un exemple sur le continent dans le domaine des réformes », M. Howells a émis le souhait que Londres et Alger explorent de nouvelles possibilités de coopération. Son pays, « qui possède l?économie la plus dynamique en Europe », est prêt, selon lui, à aider l?Algérie à « diversifier son économie pour devenir compétitive ».


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