En marge du Forum de partenariat, rassemblant 700 entreprises algériennes
et françaises qui s'est tenu lundi et mardi à Alger, l'assureur français AXA a
signé hier un accord de partenariat avec la banque extérieure d'Algérie (BEA)
et le fonds national d'investissements (FNI) qui ouvrira le marché algérien
d'assurances à AXA qui sera le second assureur français après la MACIF, après le règlement du
contentieux algéro-français datant de 1966.
Les capitaux de ces entreprises
sont fixées au minimum prévus par la loi, soit 1 milliard DA (10 millions
d'euros) pour la filière assurance-dommages et 2
milliards DA (20 m
EUR) pour celle de l'assurance-vie, des capitaux qui augmenteront avec leur
développement sur le marché. Aux termes de cet accord, Axa possèdera 49% de
parts, la BEA
15%, (soit le maximum autorisé légalement à cette grande banque publique) et
les 36% restants seront contrôlés par le FNI, ayant pour mission de s'associer
aux projets d'entreprises pour les stimuler. Cette répartition des parts de
capitaux est fixée conformément aux dispositions la LFC 2009, qui prévoit notamment
que l'Algérie conserve la majorité du capital (51%) dans tous les projets
d'investissements impliquant des étrangers. Interrogé par l'AFP à l'issue de la
signature du contrat qui a eu lieu au ministère des finances, Jean-Laurent Granier, le dirigeant d'AXA pour la méditerranée et
l'Amérique latine a déclaré que «l'Algérie est un pays où le potentiel de
développement de l'assurance qui représente aujourd'hui à peu près 1% du PIB,
est énorme». M. Granier a expliqué que «Axa assurera
le management de cette société qui se développera en partenariat avec la BEA sous forme de banque
assurance aussi avec son réseau propre et Axa opèrera sous sa marque avec deux
sociétés dont nous venons de signer l'accord actionnaire». Ces dernières, selon
Granier «représenteront les activités sur ce marché
et seront génératrices dans les cinq à dix ans à venir de centaines d'emplois».
Rappelons que l'accord en question est en négociations depuis 2008 après avoir
achoppé sur trois questions qui ont été résolues durant une nuit de
négociations (de lundi à mardi).
Par ailleurs, le forum a également
permis la conclusion d'un accord de partenariat dans le domaine de l'industrie
pharmaceutique qui prévoit la construction Sanofi-Aventis
d'un complexe industriel à Sidi Abdallah, près de Zeralda.
C'est ce qu'a révélé, hier, le directeur de la filiale algérienne du groupe,
Thierry Lefebvre. Ce projet viendrait en extension de son investissement actuel
et qui permettra à terme, de produire 80% des volumes distribués en Algérie et
cela sous différentes formes pharmaceutiques. Le montant de ce projet est
estimé à 6,6 milliards de DA, avait précisé M. lefèbvre
qui a expliqué que le projet a reçu la validation du Conseil National des
investissements, et une convention d'investissement a été signée avec l'ANDI en février 2011.
Le futur complexe permettra à Sanofi-aventis d'accroître ses capacités de production sur
le marché algérien. Le groupe français ‘'Sanofi Aventis''
est présent en Algérie avec une usine de production de médicaments à Aïn Benian (Alger), qui produit
12 millions d'unités (formes liquides), et une autre en partenariat avec le
groupe Saidal (J.V Winthrop Pharma Saïdal ), qui produit actuellement 20 millions d'unités
(formes sèches).
Les résultats de la mission de
jean Pierre Raffarin sont qualifiés d'encourageants étant donné que depuis sa
dernière visite en novembre 2010, le responsable français a beaucoup fait pour
lé règlement des 12 dossiers qui lui ont été confiés. Ainsi, le problème du
chantier du métro d'Alger a été réglé de même que celui de la chambre de
commerce et d'industrie bilatérale (CCIAF), lancée en 2009 et qui a reçu son
agrément en février dernier et viendrait remplacer l'ancienne chambre, dont les
statuts n'étaient plus en adéquation avec la législation algérienne. Pour ce
qui est du chantier du métro d'Alger, un nouveau planning définitif a été
établi et qui prévoit la mise en service à la fin d'octobre 2011. Notons enfin
que la coopération a été faste depuis plusieurs mois avec la conclusions de
plusieurs partenariat tels celui entre Cristal Union et le groupe algérien La Belle pour la réalisation
d'une raffinerie de sucre, une usine de montage de rames de tramways à Annaba
entre Alstom-ferrovial-EMA, trois unités pilotes de
collecte de lait frais. Lors de ce forum, des contrats ont été signés comme la
reprise de la verrerie d'Oran par Saint Gobain, en
attendant l'aboutissement des trois projets stratégiques en l'occurrence celui
de l'unité de béton prêt à l'emploi entre Gica et
Lafarge, le projet de vapocraqueur d'éthane à Arzew et enfin le projet de
l'usine Renault qui produira 150.000 véhicules par ans avec un taux
d'intégration de 50%.
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Posté Le : 01/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com