Algérie

Algérie-France : Hervé de Charrette plaide pour des investissements en Algérie



Longtemps «Â parasitées » par des contentieux liés à  le mémoire de la guerre de libération  et l'affaire du diplomate Hasseni, les relations algéro-françaises semblent connaître une véritable détente et un réel réchauffement. Le président de la Chambre de commerce franco-arabe (CCFA) Hervé de Charrette a qualifié hier  les relations économiques entre la France et l'Algérie de «bonnes, voire d'excellentes». Son nom s'ajoute ainsi à  celui de nombreuses personnalités françaises qui ont récemment fait un constat positif sur les liens entre Paris et Alger. Le 18 octobre dernier, de passage à  Alger, Mme Michelle  Alliot Marie, alors ministre de la Justice, avait été reçue par le président de la République. Le chef de l'Etat avait déclaré que «les relations entre la France et l'Algérie se portent bien». En écho, la ministre avait évoqué «Â un partenariat stratégique de première importance à  construire entre les deux pays »Â Â  Pour sa part, l'ex-chef de la diplomatie française s'exprimait en marge de la cérémonie de célébration du 49e anniversaire de la création de la CCFA. Cette dernière tenait au siège de l'Institut du Monde arabe (IMA) une réunion consacrée au renforcement du dialogue franco-arabe, décliné sur trois dimensions : politique, économique et humain.Il a affirmé «qu'un projet de partenariat entre les Chambres des deux pays sera proposé dans les prochaines semaines à  la partie algérienne». M. De Charrette, qui a entrepris depuis deux ans une action d'envergure pour relancer une nouvelle dynamique de la CCFA, comprend le partenaire Algérien. Selon lui, « il a raison lorsqu'il relève  qu'il y a trop de commerce et peu d'investissements en Algérie». Il «faudrait faire plus d'efforts du côté français en matière investissement», ajoutant que «c'est ce que nous essayons de faire sur le terrain». Rappelant que l'Algérie demeure le premier partenaire français en Méditerranée, y   investir est un «impératif absolu», a-t-il estimé. «Ma visite en Algérie est certaine. L'année 2011 ne se terminera pas sans que je ne m'y rende», a-t-il assuré, soulignant que ce sera l'occasion de «travailler aux idées servant l'amitié franco-algérienne». «Les barrières qui se dressent entre la France et le monde arabe qu'elles soient  économiques, les plus courantes, ou humaines les plus blessantes, empêchent les échanges et nous devons œuvrer pour une destruction ordonnée de ces barrières pour réussir un partenariat d'exception», a-t-il ajouté. Le député du Maine-et-Loire a, par ailleurs, mis en exergue les «bonnes relations» entre les sociétés civiles française et algérienne. «La compréhension est spontanée et naturelle entre les deux rives de la Méditerranée. C'est une priorité pour nous», a précisé l'ancien chef de la diplomatie française. La France, en chargeant l'ex-l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin de relancer les échanges économiques, ne veut, visiblement pas, rester au stade des bonnes intentions.


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