La nouveauté consiste dans l’ouverture d’au moins dix nouvelles spécialités professionnelles, l’apprentissage des futurs jeunes diplômés dans les exploitations agricoles à travers des formations qualifiantes d’une durée de six mois, avec un retour vers les petits métiers.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir)
La nouvelle convention-cadre signée hier entre le ministre de l’Agriculture, Rachid Benaïssa et son homologue de la Formation professionnelle, Mohamed Mebarki, portant sur l’insertion professionnelle des jeunes dans le secteur agricole et rural, apporte cette fois-ci du concret, dans la mesure où elle est dotée d’un plan d’action élaboré par un comité mixte de coordination.
Mis à part les formations qui seront développées au fur et à mesure, en fonction des besoins et des caractéristiques agricoles de chaque région, au moins dix spécialités seront introduites avec le lancement de l’année scolaire de la formation professionnelle au mois de février 2013.
Il s’agit entre autres, d’agent forestier et technicien forestier, agent serriste, CAP serriste, CAP en céréaliculture, agent en viticulture, agent en sylviculture et TS sylviculture et en viticulture. Il sera aussi question de CAP et TS en cultures médicinales, aromatiques et condimentaires, de TS en protection des végétaux et d’agent en élevage camelin, avicole, cunicole, bovin, ovin, caprin et agent vacher-trayeur.
L’autre nouveauté est l’initiative prise par les deux ministres de décentraliser la décision au profit de ce comité de coordination mixte qui donnera à son tour, libre cours à des cellules locales de diagnostiquer et de choisir les spécialités en formation qui correspondent le plus à la vocation agricole de chaque région.
«Nous n’avons pas fait que signer une convention ou encore établi un accord politique. Nous avons à vrai dire laissé libre cours à une commission mixte d’établir un plan d’action et nous allons laisser les acteurs locaux entre agriculteurs, directions de services agricoles de wilayas et celles de la formation professionnelle, les chambres agricoles de wilayas travailler en collaboration pour décider des solutions les plus adaptées à leurs régions en matière de stratégie de formation à court, moyen et long termes…», ont-t-ils respectivement souligné.
Par ailleurs, il est à signaler qu’en plus de formations de perfectionnements et de mise à niveau des cadres des deux secteurs, il a été décidé au niveau du comité mixte de porter un intérêt particulier aux petits métiers.
C’est ainsi que la présidente du comité, Akila Chergou, directrice centrale au niveau du département de Mohamed Mebarek, a fait savoir que des formations qualifiantes, c'est-à-dire des formations par apprentissage dans des exploitations agricoles, en plus des cours théoriques, seront développées au cours de cette année scolaire.
Il s’agit, selon cette dernière de petits cycles de formation intensive d’apiculteurs, d’éleveurs, de tailleurs… allant d’une période de trois à six mois.
La difficulté, selon un membre du comité, consiste actuellement dans la réticence de certains exploitants agricoles à intégrer les jeunes apprentis.
M. M.
bonjour je suis hasnaoui maamar encien agent de la protection des végéteaux j'ai fais mon stage en 1982 a bougara et je veux avoir mon diplome de stage
Maamar Hasnaoui
17/09/2014 - 212878
Les APC doivent également former leur personnel versé dans les espaces verts pour la bonne conduite des jardins publics, plantation d'alignement...Cas de la taille des arbres d'alignement...qui n'est pas maîtrisée.
Karaali Abdelouahab - La sentinelle de l'environnement - Constantine, Algérie
24/01/2013 - 66569
Algérie - Convention-cadre entre l’agriculture et la formation professionnelle.
Former les agriculteurs de demain!
Les ministères de l’Agriculture et de la Formation professionnelle ont signé, hier, une convention-cadre pour former les jeunes aux métiers de l’agriculture. Un programme d’action a été d’ores et déjà arrêté. L’objectif est de réussir à convaincre les jeunes à s’intéresser au secteur agricole. Il est également question de mettre à niveau les compétences existantes notamment les cadres gestionnaires et autres responsables du département de Rachid Benaïssa. L’idéal est de pouvoir assurer une offre en spécialités adaptées aux exigences et aux normes requises au sein de chaque filière. Conformément à ce partenariat, des sessions de perfectionnement des ressources humaines seront programmées afin de garantir in fine la sécurité alimentaire, synonyme de souveraineté nationale. Toutes les contraintes soulevées jusque-là étant levées notamment le problème du foncier, le financement, meilleure visibilité dans le secteur, les acteurs cherchent aujourd’hui à améliorer leur rendement en introduisant les nouvelles techniques pratiquées de par le monde. D’où l’apparition d’une demande considérable. Ainsi, tous les responsables locaux tels que les directeurs des services agricoles (DSA), les SG des Chambres d’agriculture, seront sollicités afin d’identifier les besoins en formation. L’intérêt doit être, en outre, accordé à la région du Sud où les agriculteurs cherchent les voies et moyens pour réussir leurs projets. “Nous allons trouver les bonnes formules afin d’assurer une formation et communication rurales”, affirme le Dr Benaïssa. Le ministère de la Formation professionnelle va ainsi exploiter le réseau de quelque 1 000 établissements répartis sur tout le territoire national. Le ministre de la Formation professionnelle, M. Mebarki, a annoncé que le programme sera mis en œuvre dès la rentrée de février prochain. Des sections seront, de ce fait, ouvertes dans les spécialités agricoles et para-agricoles et agroalimentaires. Des postes d’apprentissage seront dégagés pour placer des apprentis dans des exploitations agricoles. Selon le communiqué, la plupart des qualifications demandées figurent dans la nouvelle nomenclature nationale des formations dans son édition de 2012. Le nombre de spécialités passe de 19 à 37 actuellement. L’on peut citer agent et technicien forestiers, TS en viticulture, TS en protection des végétaux… Reste à savoir si les jeunes chômeurs seront convaincus par les dirigeants des deux ministères afin d’opter pour l’une des branches quand on sait que d’autres métiers de base de secteurs tels que le bâtiment ne les attirent plus… Un lourd et long travail de sensibilisation attend les deux départements.
Par Badreddine KHRIS (liberte-algerie.com du mercredi 23 janvier 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie
23/01/2013 - 66547
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Posté Le : 23/01/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: radioalgerie.dz ; texte: Mehdi Mehenni
Source : LeSoirdAlgerie.com du mercredi 23 janvier 2013