Algérie (Football) - Ligue 1 Mobilis, 17 entraîneurs déjà partis: Le chiffre qui fait peur

A mi-saison, et alors que les rapports de force sont loin d'être établis en Ligue 1 Mobilis, tant les cartes sont redistribuées pratiquement à chaque journée, un chiffre interpelle, néanmoins. Et il est implacable.

Au total 17 entraîneurs ont déjà été limogés ou quitté leur poste, c'est selon, à ce jour. Cela témoigne de la précarité du poste d'entraîneur en Ligue 1 Mobilis. Il ne se passe pratiquement pas une semaine sans l’annonce du départ d'un technicien.

Le dernier en date c'est Abdelkader Amrani qui a quitté ses fonctions sans préavis au CR Belouizdad. Il serait pressenti au MC Oran qui a déjà consommé deux entraîneurs jusqu'ici. Si le désormais ex-coach du Chabab arrivait, il serait le troisième cette saison.

Mais attention, ceci ne concerne pas que le MCO. En moins de quinze journées de championnat, la plupart des clubs ont déjà changé d'entraîneur déjà une ou deux fois.

Aujourd'hui, seuls l'USMA, le CSC et l'ASO ont résisté à cette valse. Et encore, Kheiredine Madoui était à deux doigts de claquer la porte la semaine dernière, avant de revenir à de meilleurs sentiments après un soutien indéfectible de la direction.

Aujourd'hui, dix-sept entraîneurs ont déjà sauté. Et là, on ne parle pas des directeurs sportifs et autres managers dont les postes sont tout aussi éphémères.

Cette situation interroge en tout cas sur le sens de la stabilité et le sérieux du projet sportif tel qu'ils sont vendus en Ligue 1 Mobilis. Il n'est pas faux de penser que la pression de la rue est le premier facteur derrière cette instabilité récurrente des staffs techniques. Aucun club, quel qu'il soit, n'échappe à cette règle, qu'il fasse partie de «l'élite» ou fait office d'outsider. L'obligation de résultat et l'absence d'un projet sportif à proprement dit, les entraîneurs continueront à s'asseoir sur des sièges éjectables.

Dès que ça sent le roussi, on presse le bouton...


Achour Ait Ali