Algérie

Algérie - Ferhat Ait Ali: Il faut arrêter avec la politique du montage de SKD et CKD



Algérie - Ferhat Ait Ali: Il faut arrêter avec la politique du montage de SKD et CKD


L’économiste, Ferhat Ait Ali, a réaffirmé son opinion vis avis du montage industriel des véhicules en Algérie en consolidant la décision d’arrêt du montage des téléphones mobiles par le ministère de l’industrie.

S’exprimant sur les ondes de la Radio M, Ait Ali a indiqué la décision du montage de la téléphonie sont prise par une bande. Lui qui était membre d’une commission d’établissements de cahier de charge au ministère de l’industrie a souligné que ces décisions, relever du «banditisme».

A cette époque «il a fallu étudier les dossiers un par un et nous nous sommes retrouvés avec 59 opérateurs, certains on commencé depuis 2011, mais rien n’est intégré, même l’emballage est importé» a-t-il regretté.

De ce fait il a considéré que «si la ministre a décidé d’arrêter ces assemblages elle a raison», car à cinq ans de leur lancement on «découvre que personne ne peut faire l’intégration». Selon lui, des grandes marques de la téléphonie ont disparues dans le monde, «donc en Algérie, ce n’était pas du tout possible de se lancer».

De ce fait, le pays a perdu les droits de Douanes durant cette période et le clients les choix des marques pour lequel il a été obligé.

Montage automobile: L’arnaque Renault

S’exprimant sur le cas du montage de l’automobile, Ait Ali a indiqué que la politique de montage en Algérie, est démarrée sur des mauvaises bases, qualifiant ce qui s’est passé avec l’usine Renault, «d’arnaque d’industrie automobile en Algérie». Car selon ses dires, ce qui est fait c’était «de l’importation déguisée», avec des avantages énormes. Ensuite, il y avait l’arrivée d’autres investisseurs avec la même politique. «Nous avons juste de voir ce qui se passe au Maroc, et comparer» a-t-il remarqué.

Ait Ali est allé plus loin en accusant la marque Renault de surfacturation, «s’il y a une boîte qui a surfacturé, c’est bien Renault qui a importé en 2012 plus de 1,2 milliards d’euros pour déclarer un bénéfice de 100 millions de dinars».

Ainsi, pour Ait Ali, l’idéal maintenant est de revenir à l’importation directe; au moins le pays bénéficiera d’une taxe et le trésor sera mieux financé.


Khelifa Litamine


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