En visite ce jeudi à Témouchent, la secrétaire d’Etat chargée de l’environnement a été confrontée à une demande insistante de la part des représentants du mouvement associatif qu’elle a rencontrés à la maison de l’environnement inaugurée pour l’occasion.
Pratiquement toutes ont focalisé leurs interventions sur l’incivisme des habitants à travers toutes les communes en matière de protection de l’environnement urbain: «Les actions de sensibilisation ont montré leur limites. La situation est devenue dramatique.
Il faut impérativement passer aux mesures coercitives, taper les gens à la poche pour que les ordures ménagères cessent d’encombrer nos villes!»
La représentante du gouvernement ne l’a cependant pas entendu de cette oreille, préférant plaider pour la solution d’une seconde vie des déchets: «Nous étudions la question du passage à la répression. Nous avons tenu une rencontre avec la DGSN et une autre est programmée avec la gendarmerie. Mais la meilleure solution pour nous, c’est le recyclage. Il faut que les détritus deviennent une matière première. Car dès qu’il y a recyclage, il y aura preneur et la collecte ne sera pas le souci de la seule collectivité locale».
En ce sens, elle a annoncé la conclusion imminente d’une convention avec sa collègue en charge de la solidarité nationale pour mobiliser ses dispositifs sociaux en faveur de la collecte et du recyclage des déchets.
Mohamed Kali
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Posté Le : 24/08/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: lefaso.net ; texte: Mohamed Kali
Source : El Watan.com du vendredi 23 août 2013