Le ministère de l’Agriculture a organisé à son siège et en collaboration avec le ministère des Ressources en eau une rencontre débat sur le programme de développement de l'irrigation agricole dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux.
Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) -
L’extension des superficies à irriguer ne peut se réaliser qu’à travers le recours à de nouvelles techniques et aux équipements d’économie d’eau. Ce qui permettra, à coup sûr, d’amplifier la production agricole, du moment que les réserves d’eau répondent aux besoins des agriculteurs. C’est dans ce sillage que s’est déroulée, hier mardi, une rencontre regroupant les premiers responsables de ces deux secteurs, dont l’objet principal a porté sur «l'examen des initiatives visant à développer l'irrigation agricole dans les régions du Sud».
Prenant la parole, le ministre de l’Agriculture, Cherif Omari, souligne d’emblée que le but de cette rencontre est «la mise en œuvre d’une longue et fructueuse collaboration avec les secteurs de l’agriculture et des ressources en eau». Il précise en outre qu’à travers cette réunion, les deux parties débattront autour des capacités dont disposent les régions du Sud et des Hauts-Plateaux en matière de foncier et de ressources hydriques; «nécessaires à la réalisation de divers grands projets d’investissement».
Cherif Omari estime qu’exploiter pleinement ce potentiel «nous garantira une activité agricole permanente dans ces régions-là».
Complétant les déclarations de ce dernier, le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, rappelle que les efforts conjugués entre le département qu’il représente et celui de l’agriculture sont un gage «d’atteindre une sécurité alimentaire pour tous les citoyens». Il indiquera, à cet effet, que la région du Sud détient un volume très important en matière d’eaux souterraines, soit l’équivalent de «40% de surface».
Pour sa part, le ministre délégué chargé de l’Agriculture saharienne, Fouad Chehat, a remis en évidence deux aspects qu’il juge «capitaux» dans l’importance de l’exploitation de l’eau dans les régions du Sud. Le premier étant la nécessité d’approvisionner en permanence tous les citoyens en eau potable, explique-t-il. Le second, poursuit-il, est étroitement lié au premier qui est «la nécessité d’assurer des réserves conséquentes pour les besoins des agriculteurs». Il soutient que ce point-là relève d’une importance encore plus vitale, dans la mesure où sa finalité serait «de garantir la sécurité alimentaire pour le pays». Fouad Chehat explique encore que si ces eaux souterraines ne sont pas pleinement exploitées, il sera impossible de satisfaire les besoins exprimés dans ce sens par l’ensemble de la population. Il souligne encore que le fait de réfléchir à des techniques justes et sophistiquées en matière d’irrigation d’eau contribuerait également «à la diversification de nos cultures et de nos productions».
Par ailleurs, en marge de cette rencontre, un accord a été signé par les deux ministres présents, Omari Cherif et Arezki Berraki en l’occurrence, rendant ainsi effectifs la collaboration et le soutien mutuel entre les deux secteurs.
M. Z.
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Posté Le : 12/06/2020
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Massiva Zehraoui
Source : LeSoirdAlgerie.com du mercredi 10 juin 2020