«L'approvisionnement de l'Espagne en gaz algérien va augmenter pour passer de 8 milliards de m3 actuellement à 10,6 milliards de m3 en décembre prochain », a indiqué, hier lundi, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab. Intervenant au Forum de la Radio nationale, Mohamed Arkab a rappelé que l'Algérie «maintiendra ses engagements contractuels avec ses partenaires européens», ajoutant que «grâce à ses réserves en gaz et l'expérience et la compétence des cadres du groupe Sonatrach, l'Algérie reste fidèle à ses engagements internationaux en matière d'approvisionnement en gaz de ses partenaires européens». Au sujet de l'exploitation des gisements miniers, le ministre de l'Energie et des Mines l'a qualifiée de «faible, comparée au potentiel existant», ajutant que son département «planche actuellement sur les causes objectives à l'origine de ce retard, avec la présentation prochainement d'un plan d'action au gouvernement pour la révision de la loi minière», a-t-il souligné. L'invité du Forum de la Radio a également indiqué que « des mesures incitatives ont été prises pour attirer des investisseurs vers ce créneau porteur qui ne nécessite pas nécessairement une technologie avancée, l'objectif premier étant de diminuer de la facture de l'importation des matières premières », a-t-il affirmé. Le ministre a également fait état d'un plan de restructuration en cours du groupe Manadjim El Djazaïr (MANAL), « en recourant à des compétences algériennes, y compris celles se trouvant à l'étranger pour bénéficier de leur expertise technique », a-t-il expliqué. Citant l'exemple du ministère de l'Agriculture et les industries de transformation à l'image du groupe ASMIDAL pour la production d'engrais, Mohamed Arkab a insisté sur la relance de l'industrie de transformation en Algérie « qui ne dépasse pas actuellement les 30% pour atteindre les 50% selon le programme arrêté par le gouvernement », a-t-il relevé. «Ce genre d'industrie de transformation est à même de mobiliser de nouvelles ressources financières pour financer les nouveaux grands projets sans recourir à l'endettement extérieur», a-t-il souligné. Comme contenu dans le programme d'action du gouvernement, approuvé par les deux chambres du Parlement, «la stratégie de notre département s'articule autour de points essentiels comme la nécessité d'assurer la sécurité énergétique du pays sur le long terme, la transition énergétique et les moyens de financer les énergies renouvelables et nouvelles, opter pour le mix énergétique optimal, outre la relance du secteur minier dans son ensemble », a encore expliqué le ministre de l'Energie et des Mines. Au sujet du marché africain qui reste à conquérir, Mohamed Arkab a indiqué qu'«un travail colossal est en train d'être mené pour le transfert de l'expertise algérienne vers des pays comme le Niger, la Mauritanie, le Mali ou encore le Sénégal», citant l'exemple du groupe Sonelgaz qui exporte avec succès son savoir-faire vers l'étranger, sans parler de la compétence avérée des cadres de cette société dans la fabrication d'équipements électriques et gaziers des produits à haute valeur ajoutée potentiellement exportables, a-t-il conclu. Si le secteur minier est libéralisé, l'Algérie est capable d'exporter jusqu'à 150 milliards de dollars en 2030, selon des experts.
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Posté Le : 12/10/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com