La production des kits solaires est possible en Algérie, selon le ministre des Énergies renouvelables et de la Transition énergétique, Chems Eddine Chitour.
Prenant part à une visite de travail au Centre de recherche en technologie des semi-conducteurs pour l'énergétique (CRTSE) d'El-Harrach (Alger), Chems Eddine Chitour a précisé que ces kits pourront être complètement produits localement avec tous les éléments qui les composent, à savoir le panneau solaire, l'onduleur, la batterie, les câbles et même le verre.
Cela est possible en mettant à contribution les universitaires, ainsi que les opérateurs publics et privés qui doivent “tous se sentir concernés”, a-t-il ajouté.
Confiant quant au “génie” des universitaires algériens qui travaillent au CRTSE et qui fabriquent les panneaux solaires, le ministre compte en plus sur le savoir-faire d'opérateurs algériens issus des secteurs public et privé, estimant que le but était le développement de l'économie nationale et la sortie de l'Algérie de sa dépendance aux énergies fossiles.
Il a évoqué, à ce titre, un fabriquant de batteries établi à Ghardaïa, spécialisé dans la fabrication d'onduleurs, ou encore d’un opérateur privé qui serait en mesure de fournir le verre.
Chems Eddine Chitour a souligné “la faisabilité” de la création de kits solaires made in Algeria, même s'ils offrent un rendement moindre que celui des produits importés (14% contre 18%).
Selon lui, les 300.000 universitaires et les 60.000 chercheurs algériens devaient “faire valoir les produits de la recherche”.
Rappelant la nécessité de répondre à une demande qui se fait ressentir, notamment dans les zones d'ombre, le ministre a expliqué qu’une fois le premier kit fabriqué, il sera possible d'en produire des milliers, permettant, ainsi, de trouver un substitut aux produits importés qui sont, pour le moment, les seules solutions disponibles.
“Même si leur prix venait à être plus élevé, cela ne serait pas un problème du fait qu'il s'agit de dépenses en dinars”, a-t-il soutenu, ajoutant que le plus important est la maîtrise de la technologie et surtout le démarrage d'une transition énergétique indispensable pour pouvoir laisser aux générations futures au moins la moitié des réserves de gaz naturel estimées à 2.500 milliards de m3.
Enfin, le ministre a appelé à exploiter des sources énergétiques autres que les hydrocarbures, à l'instar des 280 sources géothermiques existantes en Algérie.
Photo: Le ministre des Énergies renouvelables et de la Transition énergétique, Chems Eddine Chitour.
Par Rubrique Economique
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Posté Le : 13/02/2021
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Par Rubrique Economique
Source : liberte-algerie.com du jeudi 11 février 2021