Mohamed Kerlifa, dit Khelifa, membre de l’Assemblée populaire nationale, a annoncé, jeudi dernier, sa candidature à l’élection présidentielle du 17 avril prochain, en tant que candidat indépendant.
Une candidature qui se fera sur le thème de «L’Algérie pour tous» pour cet élu. Ahmed Kerlifa, actuellement membre de l’APN et du PNSD, et ancien membre des SMA (Scouts musulmans algériens), rappellera à l’assistance avoir fait un parcours assez significatif au sein de plusieurs associations, organisations et partis.
Aussi, pour lui, «cette journée où j’annonce ma candidature à la présidentielle d’avril 2014 est une journée historique dans mon parcours politique qui nécessite, pour moi, de la volonté, de la patience et du courage. Je porte des idées, pour construire un État fort qui ne disparaît pas par la disparition de ses hommes», précise Mohamed Kerlifa, lors de sa conférence animée, jeudi à l’hôtel Safir à Alger.
Il a fait savoir que parmi les raisons qui l’ont poussé à se porter candidat pour la prochaine présidentielle, figure celle qu’il est essentiel «de prouver à l’opinion publique nationale et internationale que l’Algérie se porte bien et qu’elle maintient l’organisation de ces échéances présidentielles, malgré tous les moments difficiles de ces dernières années».
Cette candidature représente pour lui une opportunité d’assurer la continuité du combat de nos aînés mené en 1954 pour dire que «la génération de l’indépendance préserve le legs des martyrs qui se sont battus pour cette patrie», dit- il.
Il a détaillé sa stratégie politique et ses axes de campagne dont les principaux concernent la stabilité, le quatrième pouvoir (journalisme), la justice, la recherche scientifique et l’éducation, ainsi que le développement.
En somme, les principales préoccupations courantes des Algériens ont été exposées dans un discours assez conventionnel et sans grandes aspérités.
Kerlifa a précisé, par la même occasion, qu’«il faut assurer la stabilité de l’Algérie et de son peuple en mettant un terme à la corruption, pour garantir l’évolution et la progression» du pays sur le plan économique, industriel, agricole…
«Le citoyen a besoin d’être rassuré sur l’économie de son pays, notamment les jeunes qui doivent être partie prenante de cette économie par la création des usines, des sociétés, ainsi que par les idées novatrices qui peuvent concourir à une meilleure évolution», précise- -t-il, en ajoutant qu’il faut investir dans les «ressources humaines».
Il a affirmé qu’il y a lieu d’agir pour «sortir l’Algérie du cercle de l’économie pétrolière» pour se lancer sur d’autres secteurs qui ne sont pas moins importants comme l’agriculture, «vu que l’Algérie est un pays producteur par excellence».
Le tourisme, dit-il, «est aussi un élément créateur de richesse pour l’économie algérienne, compte tenu de son patrimoine historique, culturel».
Il a, entre autres, évoqué «le devoir de progresser et d’évoluer en encourageant la recherche scientifique pour atteindre le niveau international dans le domaine scientifique, sanitaire, l’innovation et l’invention technologique».
Il s’est également étalé sur le «devoir» de donner plus d’indépendance à la justice, ainsi que du respect des droits de l’homme.
Il a insisté sur la nécessité de disposer de la liberté d’expression avec comme apanage une totale liberté de la presse.
Il a conclu son discours de candidature officielle en appelant le peuple algérien à partager sa confiance et sa conviction «pour contribuer ensemble à un changement positif en Algérie».
Kafia Ait Allouache
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Posté Le : 25/01/2014
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: D.R ; texte: Kafia Ait Allouache
Source : elmoudjahid.com du samedi 25 janvier 2014