Le nouvel ambassadeur d'Egypte en Algérie, Azzedine
Fahmi, qui est arrivé hier à Alger pour prendre ses
fonctions, a annoncé qu'il a été chargé de nombreuses missions de la part de
Mohamed Hocine Tantaoui et Issam
Charaf, respectivement chef du Conseil suprême des
forces armées et chef du gouvernement, consistant à relancer et à consolider la
coopération entre les deux pays. Le diplomate égyptien a précisé que parmi les
dossiers sur lesquels il devra se pencher, la mise en place d'une nouvelle
coordination, l'entame de rounds de dialogue portant sur des aspects
stratégiques à la lumière des derniers développements qu'a connus la région et
de leurs incidences. Il sera question également de la relance de
l'investissement dans les deux pays et la résolution de plusieurs problèmes qui
l'entravent, ainsi que la satisfaction des besoins des deux communautés
établies dans chaque pays. Le représentant du gouvernement égyptien a, par
ailleurs, révélé que le ministre des Affaires étrangères de son pays, le
docteur Nabil El Arabi, effectuera prochainement une
visite en Algérie dans le cadre d'une tournée dans plusieurs pays arabes à
l'issue de ses prises de fonctions en tant que secrétaire général de la Ligue arabe et durant
laquelle il aura à débattre avec les dirigeants de ces pays de la dynamisation
de l'action arabe dans la conjoncture actuelle caractérisée par de profonds
changements opérés dans plusieurs pays arabes, ainsi que les dangers qui
guettent le monde arabe. M. Fahmi a affiché de
l'optimisme quant à ses missions en Algérie en précisant qu'elles seront des
réussites.
Selon le même diplomate, la
priorité est de passer en revue tous les dossiers d'intérêt commun et de poser
sur la table des discussions toutes les questions de divergences qui ne
pourront être aplanies que par le dialogue et de leur solution dépendra la
stabilité des relations bilatérales et de toute la région. Quant à la situation
de l'investissement, le diplomate a estimé que les incidences néfastes
engendrées par la détérioration des relations suite aux confrontations
footballistiques de novembre 2009 pour les qualifications au Mondial sud-africain
doivent être dépassées et tirer les leçons pour que de pareilles situations ne
se reproduisent plus et ce, dans l'intérêt des deux pays. Il a également
rappelé en se basant sur les données du ministère de l'Industrie que pas moins
de 32 entreprises égyptiennes opèrent en Algérie et parmi lesquelles Orascom Télécom Algérie, spécialisée dans la téléphonie
mobile, une entreprise qui emploie 4.500 Algériens et qui détient 4% des parts
de marché. M. Fahmi considère que face aux
changements rapides que connaît le monde arabe, il est indispensable de
multiplier les échanges entre les différents pays pour échanger les opinions.
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Posté Le : 14/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com