Algérie-Égypte
Devant un public armé jusqu'aux dents, l'arbitre, un ancien béret vert de l'armée américaine, donne le coup d'envoi et l'Égypte s'empare du ballon blindé. Pendant que la balle circule entre les mines placées sur le milieu du terrain, par accord entre la FAF et son homologue égyptienne, une salve de Mig 31 venus de Béchar descend une partie du staff égyptien. Djamel Ould Abbès, présent dans le banc des officiels, appelle immédiatement au calme en promettant de distribuer des bus à tout le monde. 11e minute. Pendant qu'une bombe est larguée d'un F15 égyptien sur le staff technique algérien, une attaque à la roquette perce la défense, mais Gaouaoui stoppe le ballon à la mitrailleuse lourde. Aux frontières, la Libye envahit El Oued avec l'aide de l'infanterie égyptienne ; Abdelaziz Belkhadem demande des excuses officielles à l'Egypte pendant que Warda El Djazaïria, placée sur le banc des remplaçants, entame une chanson d'amour. 36e minute. L'Algérie s'engouffre dans le camp adverse avec le soutien d'hélicoptères à visée nocturne et MM. Zerhouni et Tounsi, enfin unis, lancent leurs forces antimanifestants.Zéro zéro à la mi-temps, l'arbitre demande aux joueurs de rentrer aux vestiaires, appuyé par des troupes de l'OTAN. Pendant la pause, le président Bouteflika appelle son homologue Moubarak pour une guerre mondiale entre amis, alors que la Ligue arabe tente sans succès de suspendre le match. 45e minute. La rencontre reprend mais les deux équipes tiennent bon. A la 71e minute, Saâdane fait entrer trois attaquants du GSPC pendant que, de son côté, l'Égypte fait entrer deux milieux de terrain des Gamaât islamiya. Le ministère de la Défense algérien sort un char et le place sur la ligne des 18 mètres. L'Égypte demande l'arbitrage de Hillary Clinton, trop occupée. Le match est arrêté sur un score nul. Selon l'ENTV, la rencontre a été correcte dans l'ensemble.
Des excuses, Et puis quoi encore
On constate maintenant quil ne sagit plus des effets naturels dun échec sportif mais dune obsession maniaco-dépressive comme disent les psychiatres. Cela fait plus de 20 jours que le match est terminé et certains médias Egyptiens continus à déverser leur fiel ! Toujours en débitants les mêmes inepties, puérilités et autres haines envers des algériens qui les ignores de façon magistrale ou répondent stoïquement par la dérision.
Quand un match de foot ébranle... un régime politique en provocant une hystérie médiatico-politique sans précédent dans l'histoire au point d'en aboutir à une situation de guerre, on ne peut interpréter autrement la chose que par les soubresauts ou prémices de son effondrement proche ! Quand le catalyseur est un match de foot (sur fond dautres considérations aussi) on comprend lextrême fragilité des fondements des ces régimes toujours hautains, claniques et autocratiques. Ces régimes ne peuvent être « leadership » ou jouir dune quelconque crédibilité ou sincérité. Dans notre cas qui des pays surtout Arabe fera dorénavant confiance à cet Egypte mise à nu par elle-même et incapable dune quelconque maitrise de soi ; car cest dans ladversité que sapprécient, au moins, les amis.
La force dun Etat sapprécie face à lépreuve et non à la réaction belliqueuse, frivole et ubuesque suite à un
match de foot ! Cest le comble ! Ça suffit maintenant!
Setamir - Setif
11/12/2009 - 4585
Setamir - Setif
11/12/2009 - 4585
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Posté Le : 08/11/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Chawki Amari
Source : www.elwatan.com