Algérie

Algérie : démocratie, coup d'Etat, guerre civile, 230.000 morts, 20.000 disparus...



Partant d'un vieux principe machiavélien, la fin, toutes les fins, justifient tous les moyens, des anciens collabos d'une France empériale, civils et militaires : immoraux, sans scrupules, sanguinaires, corrompus jusqu'à la moelle des os, sont portés et maintenus au pouvoir par la France dans le cadre d'un décolonisation truquée.


Suite aux émeutes sanglante d'octobre 1988, le pouvoir algériens s'était vu contraint et forcé, surtout par l'opinion publique internationale, de s'ouvrir à une démocratie de façade selon la règle : "Qui gagne perd et ferme sa gueule." Dans un pays totalitaire où le peuple se trouve privé de ses droits publics et individuels, notamment de participer à des débats politiques, d'exprimer son opinion, les esprits de auditeurs et des lecteurs demeurent insondables et inmprévisible.

En 1989, le pouvoir algérien s'offre une constitution sur mesure et tous les droits. Il ne cède à ses adversaires, juste pour le spectacle, qu'un simulacre de droit de se constituer en "Associations à caractère politique" (Art. 42). Alors que la rupture de confiance entre algériens et leurs mafieux dirigeants était consommée depuis fort longtemps, lors des élections des APC (communales), APW (régionale) de juin 1990, l'une de ces associations dirigée par des novices en politique, sans moyens matériels ni expérience administrative rafle plus de 54% des suffrages exprimés des deux institutions locales.

En fait, le pouvoir algérien avait confié communes et le régions ingérables à une association à caractère politique, à des novices dans le but de la ridiculiser en prenant les administrés à témoins. Cependant, de mémoire d'Algériens, jamais APC et APW n'ont été mieux gérées ni plus propres que durant court intevalle l'intervalle (juin 1990-janvier 1992), de leurs gestions par les islamistes du FIS.

Le même pouvoir, après s'être livré à un découpage électoral des plus iniques, arrêté à tour de bras les principaux meneurs islamistes, avait arrêté la date du premier tour des élections législatives, qu'il avait promises : "Propres, transparentes et honnêtes..." au 26 décembre 1991. Les FIS, un parti encore dans le berceau, dirigé par des novices en politique, sans programme, qui avait décidé d'y participer au dernier moment, moins de 15 avant la date fixée par un pouvoir sans scrupule, face à des barons politiques du pouvoir, parmi eux des anciens premiers ministres, anciens ministres, des députés et autres élus sortants, le FIS s'emparait au premier tour de plus de 47% des suffrages exprimés.

Comment surmonter un tel l'affront ? Sans doute craignant de voir des boat-peoples algériens arriver en masse sur les rives nord de la Méditerranée, mettant en avant le principe du moindre mal, la France, François Mitterrand en tête, avait exigé la démission du président Chadli, la dissolution l'APN (assemblé populaire nationale), annulation du 2ème tour des législatives, l'interdiction du parti vainqueur, des arrestations massives des dirigeants et élus du parti vainqueur qui sera dissous. Comment légitimer un tel acte ? Pousser l'adversaire à la faute, le mettre en situation de légitime défense, à constituer des groupe de résistants.



Tout comme les nazis ont qualifié les résistants français de terroristes, la France coloniale qualifiera les résistants algériens de terroristes et les anciens caporaux de l'armée coloniale qualifieront leurs résistants islamistes de terroristes.

Il a directement résulté de l'arrêt du processus démocratique de janvier 1992 : une guerre civiles qui a fait plus de 200.000 mort, 20.000 disparus à jamais, la fuite sans retour de dizaines de milliers de jeunes et dynamiques cadres diplômés, des milliards d'infrastructures socio-économique définitivement détruites. Qui est responsable d'un tel gâchis ?

Vouloir imposer, sans le moindre indices, massacres de masse et crimes crapuleux aux seuls islamistes relèvent de crimes abjects. Voici que des émirs de l'AIS ((armée islamique du salut), notamment Ahmed Benaïcha et Madani Mozrag... prendre la parole et faire le buzz.

"Quelle différence y avait-il entre l'AIS et les GIA ?" Question posée par un journaliste d'Echcherouk al youmi TV lors d'une émission "Le chaînon manquant", repris par le quotidien du même nom tiré par plus d'un million d'exemplaires/jour, à l'un des émir fondateur de l'AIS de région Oust, à Ahmed Benaïcha.

Réponse : "... Après avoir été : réprimés, persécutés, arrêtés, torturés, humiliés, nous avons décidé de prendre le maquis pour nous mettre à l'abri de nos poursuivants. Nous nous sommes procuré des armes légères. essentiellement des pistolets et des fusils de chasse. Nous avons bénéficié de l'aide populaire. Nous sommes des démocrates et croyons à la vertu des élections.

Les GIA (groupes islamistes armés) était contre la politique, contre la démocratie et contre toute forme d'élection. Les GIA ont massacré, essentiellement, des populations connues pour être proches du FIS. Aucun émir des GIA n'avait appartenu au FIS en tant que cadre..."

Rappelons que les premiers émirs fondateurs des premier GIA se nommaient : Abdelhak Layada, Mohamadi Saïd, Saïd Mekhloufi, Gouasmi, Djamel Zitouni, Antar Zouabri, Hassan Hattab... Il s'agit d'étrangers à un FIS forcément infiltré et manipulé par la DRS. Tout semble indiquer que les GIA étaient des escadrons de la mort du pouvoir algérien. Ils étaient contre : la démocratie, les élections. Leurs cibles principales étaient les dirigeants du FIS et des populations qui les soutenaient matériellement et politiquement. Notons enfin que certains émirs des GIA vont s'avérer être des agents de la DRS.


Comment rétablir la vérité entre le vrais et le faux, les innocents et les coupables, indemniser les premiers et châtier les secondfs ? Et comment réinstaurer la confiance entre : médias, auditeurs et lecteurs ? Et comment enfin rétablir la confiance entre dirigeants politiques et dirigés ?

La lecture de l'interview d'Ahmed Benaïcha a donné lieu à d'innombrables commentaires. L'un des commentateurs a écrit : "... Ni le FIS (vice) ni le tournevis ne peut diriger un peuple atteint de Typhus..." Mais qui a inoculé l'amnésie à un peuple connu pour être inoffensif, colonisable ?
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