Algérie

Algérie-Conférence nationale du consensus


Algérie-Conférence nationale du consensus
Le Front des forces socialistes (FFS) est prêt à consentir des "compromis" mais pas de "compromission" pour la tenue de sa Conférence nationale du consensus (CNC), a affirmé son Premier secrétaire national, Mohamed Nebbou, précisant qu'aucun partenaire "n'a le droit d'y imposer son point de vue."Nous pensons arriver à nous asseoir sur la même table pour trouver des solutions définitives et consensuelles. On n'en est pas encore au stade du compromis mais si l'intérêt de la nation l'impose, nous sommes prêts à le consentir. Cela ne veut aucunement dire compromission", a indiqué M. Nebbou, dans un entretien accordé à l'APS.Interrogé sur les préalables avancés par certaines parties pour l'acceptation de ladite conférence, le premier responsable du FFS a précisé que le parti allait prendre "le temps qu'il faut" pour réussir son pari de consensus et qu'il "ne regrette" pas d'avoir présenté une "feuille blanche" à ses partenaires."Nous sommes patients et la politique ce ne sont pas des sentiments. Nous ne sommes pas à la recherche d'un quelconque intérêt particulier mais assumons notre rôle de facilitateur. La feuille blanche nous allons la noircir ensemble lorsque nous serons réunis autour de la même table", a-t-il argué.Tout en soulignant accepter la divergence de points de vue, il s'est néanmoins refusé à ce que l'un ou l'autre des partenaires "impose son point de vue", notant que lors de la conférence escomptée, il s'agira pour tous de "respecter l'engagement sur les plan politique et éthique", dans le sens où la rencontre "ne doit pas servir à des règlements de compte personnels ou déborder de son ordre du jour".Si la nécessité d'un "changement" constitue le point de convergence chez la classe politique, a observé M. Nebbou, la différence réside dans la manière d'y arriver, conviant à l'occasion les formations politiques à "se départir de leur ego" et à accepter de faire "des concessions pour atteindre cet objectif essentiel".Le leader du FFS a tenu à souligner, à ce propos, avoir suivi une "méthodologie" en élaborant les propositions qu'il a présentées à ses partenaires dans la perspective de son initiative : "Nous avons mis quatre ans pour ce faire et pour préparer les Algériens à ce consensus car il s'agit de la réhabilitation du politique".Le parti n'a "en aucun moment dévié de sa ligne politique", a assuré M. Nebou, insistant sur le caractère "autonome" de l'initiative : "Nous activons de la même manière depuis 50 ans. Nous ne sommes pas des médiateurs entre le pouvoir et l'opposition ou le peuple mais faisons en sorte de regrouper les Algériens pour l'intérêt suprême de la nation compte tenu des défis auxquels nous faisons face. Il n'y ni contradiction ni superposition entre notre initiative et notre ligne politique", a-t-il argumenté.Endosser le rôle de "facilitateur" n'exclut donc pas que le parti continue à faire de l'opposition et à se prononcer sur le quotidien des Algériens, a insisté son Premier secrétaire national qui rappelle l'attachement du FFS aux "mêmes principes et objectifs" concernant le changement, à savoir la séparation des pouvoirs, la justice sociale, l'Etat de droit, le respect des libertés, etc...APS


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