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Algérie - Conférence de presse d’Ali Benouari: «Je poursuivrai le combat politique»



Algérie - Conférence de presse d’Ali Benouari: «Je poursuivrai le combat politique»




Eliminé de la course à la présidentielle d’avril prochain, M. Ali Benouari compte investir le champ politique à travers la création d’un parti. C’est ce qu’il a déclaré, lors d’une conférence de presse animée hier, quelques jours seulement après sa «disqualification» par le Conseil constitutionnel dans la course à la magistrature suprême.

Abder Bettache - Alger (Le Soir)

A partir de son vaste appartement situé au 8e étage, donnant sur la Baie d’Alger et situé au boulevard Krim-Belkacem, un appartement qui aurait servi de siège de QG électoral, si le Conseil constitutionnel avait validé sa candidature, M. Ali Benouari a déclaré «poursuivre le combat politique pour l’instauration d’une république libérale et sociale».

«Je me tiendrai toujours aux côtés des vrais patriotes, femmes et hommes, soucieux de l’avenir national. Je serai aussi aux côtés de notre jeunesse qui ne demande qu’à se libérer des entraves qui la ligotent et qui lui interdisent de s’exprimer, de s’épanouir et de contribuer à bâtir un avenir meilleur», a déclaré le candidat «malheureux» à la candidature de la présidentielle d’avril prochain.

M. Ali Benouari a annoncé officiellement qu’il compte investir l’action politique en affichant sa «disponibilité à agir de concert avec les principaux acteurs politiques en vue de désamorcer les tensions grandissantes qui font peser une grave menace sur la stabilité du pays».

Mais avant d’annoncer son intention de se lancer dans l’activité politique, M. Ali Benouari a longuement commenté la décision du Conseil constitutionnel, qualifiée de «décision lourde de conséquences pour la stabilité du pays».

Selon lui, la décision du Conseil constitutionnel «n’a fait que confirmer ce que la rumeur publique annonçait avant même le dépôt des candidatures, et qui tend à prouver qu’aucun motif sérieux ne saurait être avancé à l’appui du rejet des candidatures non retenues».

«En effet, cette rumeur établissait que seules six à sept candidatures seront retenues et avançait même les noms des heureux élus», lit-on dans la déclaration liminaire lue à la presse.

Invité à faire un commentaire sur la décision prise par le Conseil constitutionnel à son encontre, le conférencier dira que «le rejet de ma candidature obéit à un seul critère: mon programme leur fait peur».

Et d’ajouter: «Je tiens à exprimer mes regrets de ne plus pouvoir utiliser le cadre de la campagne électorale pour exposer ma vision sur la situation du pays et présenter les solutions pour bâtir une société prospère, plus juste et plus libre. (…). Les convictions qui me guident et qui ont servi à établir les premières bases de mon programme sont profondes et reflètent mon attachement indéfectible à notre pays. Comme je l’ai déjà exposé, je continuerai en tant que citoyen mon combat politique pour une rupture radicale avec l’ancien système et la construction d’une république libérale, sociale et parlementaire.»

Cela étant, l’ex-candidat à la présidentielle d’avril prochain a saisi cette opportunité pour s’expliquer sur certaines questions d’actualité liées notamment au prochain scrutin.

C’est dans cette optique, qu’il dira par exemple que le «retour d’Ouyahia à la gestion des affaires publiques illustre l’échec total du système», les propos tenus par Abdelmalek Sellal ou encore la position affichée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) qualifiée par Benouari de «honte».

Enfin, Ali Benouari a déclaré qu’il compte rencontrer des candidats à la prochaine présidentielle, dont Louisa Hanoune ou encore Ali Benflis et que toute alliance «se fera sur la base d’un programme commun».

A. B.


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