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Algérie - Compétences nationales à l’étranger : quelles perspectives ?



Algérie - Compétences nationales à l’étranger : quelles perspectives ?
Publié le 23.09.2023 dans le Quotidien Le Soir d’Algérie
Par Mostefa Zeghlache, ancien diplomate

«Exilé. Personne qui sert son pays en résidant à l'étranger, sans être pour autant ambassadeur.»
(Ambrose Bierce, journaliste et écrivain américain 1842-1914)

À l’instar de nombreux pays du tiers- monde, l’Algérie subit l’exode d’une proportion qui ne cesse de s’amplifier de «cerveaux», des universitaires, des chercheurs et des cadres d’entreprise supérieurs et moyens vers des pays industrialisés d’Occident et, depuis quelques années, vers certains pays arabes du golfe Arabo-Persique.

La structure sociologique de notre diaspora a connu un bouleversement profond au cours des trente dernières années. Il ne s’agit plus seulement d’ouvriers peu ou pas qualifiés et le plus souvent issus des catégories sociales défavorisées, notamment des campagnes, qui constituaient, par le passé, la majorité de nos émigrés, mais également de compétences intellectuelles et scientifiques titulaires de diplômes de haut niveau obtenus souvent auprès de prestigieuses universités et de grandes écoles algériennes et étrangères, qui jouissent d’un niveau de vie appréciable et qui ont, contrairement à leurs aînés, décidé de s’installer durablement, voire définitivement dans le pays d’accueil tout en acquérant la nationalité du pays en question, lorsque cela est possible.

La saignée en cadres est une pénible réalité qui perdure. Le flux le plus substantiel et le plus récent a été le départ, à l’été 2021, de 1 200 médecins qui ont quitté notre pays pour la France, en pleine pandémie. Les médecins algériens représentent 25% du nombre total de médecins étrangers exerçant dans les hôpitaux français, selon une étude du Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM). Pour ne parler que de cette élite socio-professionnelle.

Difficile à évaluer avec exactitude, le nombre de cadres algériens établis à l’étranger demeure important si l’on se réfère aux seuls besoins insatisfaits de notre pays. Néanmoins, le président du Réseau des algériens diplômés des grandes écoles (Reage) révélait le 21 octobre 2019 que le «nombre de cadres algériens à l’étranger est de 600 000 personnes, majoritairement des chercheurs, des universitaires et des chefs d’entreprise dotés de capacités d’investissement et de décision susceptibles d’être mises au service de l’Algérie».

Qu’est-ce qui pousse cette élite nationale à quitter le pays pour une destination parfois inconnue et où les conditions d’insertion et de réussite sociale sont bien plus difficiles qu’en Algérie ?

Contrairement à ceux qui imputent la «fuite des cerveaux» quasi exclusivement à des circonstances politiques nationales particulières, la réalité nous enseigne que, le plus souvent, ce sont davantage les conditions socio-économiques qui créent, maintiennent et même accentuent le flux des départs, plus que la conjoncture politique seule. En effet, souvent, face à l’absence de perspectives socio-économiques favorables dans le pays qui manque d’infrastructures académiques et professionnelles et de moyens financiers adéquats pour les retenir, ces compétences, souvent formées à grands frais, sont tentées par l’exode vers d’autres pays beaucoup mieux dotés en moyens et en mesure de leur offrir la chance de s’émanciper professionnellement et socialement.

Doit-on conclure pour autant que les compétences «exilées» volontaires sont irrémédiablement perdues pour le pays d’origine ? Aujourd’hui, avec la mondialisation et à l’ère du numérique, ce qui était vrai il y a une trentaine d’années ne l’est plus.

En effet, la présence physique n’est plus une nécessité pour accomplir de nombreuses tâches théoriques ou pratiques. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication permettent la «dématérialisation des tâches dont les contraintes spatiales et temporelles s’amoindrissent de plus en plus» (internet).

Par ailleurs, si l’exode du capital humain ou «brain drain» a un coût économique et social parfois élevé, il est néanmoins possible aujourd’hui, sous certaines conditions, que la perte soit compensée à long terme par un gain du savoir et des qualifications professionnelles des expatriés.

Dans ce contexte, on ne considère plus ces compétences comme perdues pour le pays d’origine, mais, bien au contraire, la nouvelle dynamique technologique se présente comme une sorte de bénédiction pour assurer un réel transfert de connaissances et de savoir-faire vers le pays et à moindres frais. Ainsi, au lieu de n’être qu’une saignée en cadres nationaux, le départ des compétences ou «brain drain» se métamorphose en «réservoir d’expertises établies à l’étranger» permettant de recycler dans l’économie du pays d’origine compétences et savoir-faire. On parle alors de «brain gain» ou gain des compétences.

Outre le transfert de connaissances et d’expertise, notre communauté expatriée dispose également d’un potentiel d’investissement qui ne demande qu’à être mis en œuvre dans le pays.

Mais avant de parler d’investissements et de création d’entreprises en Algérie par la diaspora nationale, il nous paraît opportun de signaler que des sources non officielles parlent de «48 milliards de dollars US de capitaux détenus par la diaspora entrepreneuriale algérienne à l’étranger et qui sont susceptibles d’être investis (en Algérie) en plus du savoir-faire technologique».

Mais les détenteurs de ces capitaux hésitent à investir dans le marché national. Ces sources imputent cette réticence au «climat des affaires» (Doing business) qualifié de peu favorable et soulignent la nécessité de son amélioration par les pouvoirs publics pour rendre ce climat attractif pour les investissements directs étrangers.

Pour preuve, le classement «Doing Business» 2020 de la Banque mondiale indique que, sur les 190 pays classés, l’Algérie est à la 157e place.

Dans ce contexte, le récent rapport intitulé «Investment Climate Statements : Algeria 2023» du Département d’État des États-Unis répertorie les difficultés que rencontrent les entreprises étrangères notamment américaines à opérer en Algérie, pays qui leur présente un climat des affaires qui est loin d’être propice à l’investissement. Ce rapport décrit «un climat des affaires difficile, un environnement réglementaire incohérent et des politiques gouvernementales parfois contradictoires (qui) compliquent les investissements étrangers» et rappelle les «défis» auxquels sont confrontés les opérateurs économiques, comme «les procédures douanières compliquées, une bureaucratie lourde et des difficultés de transferts monétaires».

À cela s’ajoutent d’autres paramètres comme l’instabilité juridique «du fait que les lois et réglementations évoluent constamment, augmentant ainsi les risques commerciaux» et «les restrictions à l’importation qui ont pour effet, entre autres, d’«entraver les possibilités de s’appuyer sur les chaînes d’approvisionnement internationales».

Le rapport met l’accent sur la politique protectionniste en cours «pour encourager le développement de la production locale» mais qui a tendance à générer «une incertitude réglementaire, des pénuries d’approvisionnement, une augmentation des prix et une offre limitée de biens de consommation».

Avec une telle appréciation sur le climat des affaires en Algérie de la part de la 1re puissance économique mondiale, l’on n’est guère étonné des réticences de nos expatriés à investir en Algérie.

Outre la référence au climat des affaires, l’indice des investissements directs étrangers ou IDE en Algérie n’est pas à proprement parler «important» comparé aux ressources et infrastructures économiques dont dispose le pays.

Selon les données publiées par la Cnuced dans son rapport de 2022 sur l'investissement dans le monde, les IDE vers l'Algérie ont diminué de près de 23% pour atteindre 870 millions USD en 2021 (contre 1,1 milliard USD en 2020) orientés essentiellement vers le secteur des ressources naturelles, celui des hydrocarbures plus précisément. Selon ce même rapport, les flux d'IDE vers l'Égypte (qui reste la 2e destination des IDE en Afrique après l'Afrique du Sud) ont atteint 5,1 milliards USD.

Par ailleurs, la problématique de la fuite des compétences ne date pas d’aujourd’hui. Les pays en voie de développement subissent cette hémorragie en cadres et assistent, souvent impuissants, à un processus qui handicape lourdement leur politique de développement.

Certaines institutions internationales ou régionales ont pris la mesure du problème et tenté d’agir pour faire bénéficier les pays fournisseurs de matière grise, à leurs dépens, des capacités de leurs citoyens expatriés.

C’est le cas du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui a mis au point, en 1977, le programme Tokten (Transfert of Knowledge Though Expatriate Nationals ou Transfert de connaissances par l’intermédiaire de nationaux expatriés) afin de «soutenir des missions temporaires de consultance scientifique ou technique réalisées par des chercheurs expatriés dans leur pays d’origine». Ce programme avait pour but de faciliter le transfert de «la technologie étrangère par le biais des scientifiques expatriés en diffusant la production scientifique nationale à l’étranger, en participant de manière active à la recherche scientifique nationale et en multipliant les activités d’expertise au profit du pays en question». Certains pays arabes comme l’Égypte et l’Irak ont bénéficié de ce programme.

Pour sa part, l’Union européenne (UE) avait initié en 2007 un programme destiné à «aider les migrants à mieux participer au développement de leurs pays d’origine». À travers une recommandation, l’UE s’engageait à «collaborer avec les migrants et leurs associations à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques et des programmes de co-développement dans leur pays d’origine».

Au plan national, et pour tenter d’impliquer au mieux la diaspora établie à l’étranger dans le processus de développement national, l’Algérie a pris des initiatives dans les domaines économique et social comme ce fut le cas pour la création de micro-entreprises à des conditions favorables pour les jeunes expatriés détenteurs de projets d’investissement en Algérie.

Depuis janvier 2018, les jeunes nationaux résidant à l’étranger peuvent créer des micro-entreprises en Algérie. Les jeunes porteurs de projets participent au montage financier grâce un prêt non rémunéré qui leur est accordé. De même que deux organismes publics, l’Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), devenue l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Anade), et la Caisse nationale d’assurance chômage, sont chargés d’assurer aux jeunes promoteurs un accompagnement tout au long du processus de création de l’entreprise ainsi que durant la phase d’exploitation avec «des avantages fiscaux et parafiscaux et des exonérations fiscales pendant la création d’entreprise et durant les trois premières années de fonctionnement».

La création d’entreprises par des expatriés dans leurs pays d’origine a aussi fait l’objet d’un «Programme d’aide à la création d’entreprises innovantes en Méditerranée (Paceim)» mis en œuvre en 2011 par l’Institut français de recherche pour le développement (IRD) dont le siège est à Marseille, en partenariat avec la Banque européenne d’investissement.

Ce programme qui s’est déroulé de 2011 à 2014 devait «accompagner et soutenir la création de 100 entreprises innovantes au sud et à l’est de la Méditerranée. Il était destiné aux «ressortissants du sud de la Méditerranée résidant en France ou en accueil universitaire, titulaires d’un diplôme d’enseignement supérieur de niveau master à post- doctorat», originaires d’Algérie, de Tunisie, du Maroc et du Liban. Ce programme s’est clôturé le 16 mars 2014. Il couvrait divers secteurs d’activité tels les énergies, la pharmacie, la santé, la biotechnologie, les ressources agro-alimentaire, les services aux entreprises, etc. Les porteurs de projets bénéficiaient d’un appui logistique, scientifique et financier pouvant atteindre 35 000 €. Les informations disponibles à ce sujet indiquent qu’un projet en relation avec l’Algérie avait été lancé. Il s’agit d’un projet de société concernant les bio-fertilisants. À noter que l’IRD, selon son site, est présent notamment en Tunisie et au Maroc.

S’agissant des investissements, l’information sur l’existence de 48 milliards de dollars US de capitaux détenus par la diaspora entrepreneuriale algérienne à l’étranger et qui sont susceptibles d’être investis en Algérie pourrait être vérifiée et, si c’est le cas, une stratégie établie pour drainer ce potentiel financier vers l’économie nationale s’impose.

Quant aux mesures susceptibles d’être prises par les autorités algériennes en faveur, à la fois, des diplômés universitaires locaux et de l’intelligentsia expatriée, la plus récente provient du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui propose, selon son directeur général des ressources humaines, d’augmenter les salaires des enseignants, des chercheurs et des hospitalo-universitaires dans des «proportions conséquentes» pour «retenir cette catégorie d’universitaires au pays». Il a indiqué que le ministère propose 7 400 postes d’emplois nouveaux à l’intention des diplômés de l’enseignement supérieur. S’agissant des compétences expatriées, il a ajouté que «ces nouveaux statuts et régimes indemnitaires pourront aussi profiter aux chercheurs et enseignants algériens à l’étranger et qui voudraient s’associer à des travaux de recherche en Algérie». Il dira à ce propos qu’un article des nouveaux statuts permet le recrutement et la réintégration d’universitaires algériens établis à l’étranger s’ils souhaitent rentrer au pays».

Si le programme du MERS réussit à motiver et à mobiliser les compétences nationales établies au pays comme à l’étranger en s’inscrivant dans la durée, il contribuera sans doute à amoindrir le clivage qui existe entre les deux catégories de cadres nationaux et à dissiper la «cassure» (Djeflat), réelle ou potentielle, entre les universitaires restés au pays et ceux qui ont émigré notamment depuis le début des années 2 000.

Par ailleurs, il faut garder à l’esprit que la seule décision d’augmenter la rémunération de certains cadres risque de montrer ses limites si elle n’est pas accompagnée de moyens structurels adéquats d’enseignement et de recherche. Il ne s’agira certainement pas de reproduire les échecs du passé.

La réédition des mêmes schémas d’organisation des compétences qui ont montré, par le passé, leur manque d’emprise sur la réalité parce qu’ils ne s’inscrivaient que dans le cadre d’une vision immédiate et opportuniste aboutit à la démobilisation des énergies et au scepticisme des jeunes cadres expatriés. L’on se rappelle qu’en juin 2020, le secrétaire d’État chargé de la Communauté nationale et des compétences à l’étranger avait annoncé la création d’un portail électronique pour l’inscription de plus de 25 000 experts algériens à l’étranger et ce, en vue de leur intégration à «l’effort national visant le développement du pays». L’initiative, aussi louable soit-elle, ne s’est pas inscrite dans la durée et aucun bilan n’a été publié à ce sujet.

L’objectif pour les autorités nationales est de mettre en place des mécanismes et mobiliser des moyens pour tenter de retenir les compétences nationales au pays et, en même temps, d’intéresser celles établies à l’étranger.

Si une stratégie est adoptée dans ce sens, elle ne peut être que la résultante de la concertation entre les énergies de la société civile, notamment le mouvement associatif algérien au pays et à l’étranger, et les institutions publiques tels le MAE, le MERS, le ministère de l’Industrie, celui de la Santé, entre autres. Partant de la philosophie grecque selon laquelle «le tout est plus que la somme de ses parties», la stratégie en question visera à mettre en synergie l’apport des compétences avec les priorités définies par les autorités pour le développement national.

Autres temps, autres mœurs, dit-on. En effet et contrairement à une tradition bien établie depuis l’indépendance du pays, la plus récente initiative de rencontre nationale entre compétences à l’étranger et locales avec les pouvoirs publics est à inscrire à l’initiative d’une association nationale.

C’est le Club algérien de l’excellence et des hautes compétences qui a organisé, le 13 mai 2023, un symposium national des compétences établies à l’étranger, sous le titre «Les compétences algériennes résidant à l’étranger, pilier du développement national et durable». Des experts, chercheurs et professeurs enseignants exerçant dans de prestigieuses universités, entreprises, laboratoires… de divers pays d’Amérique du Nord, d’Europe et du Moyen-Orient sont intervenus lors du séminaire pour exprimer et réitérer leur disponibilité à contribuer à l’effort national de développement national. Les participants ont également mis l'accent sur l'importance des canaux de communication avec d’autres compétences expatriées absentes à la rencontre et les organismes nationaux afin de faire bénéficier le pays de leur savoir-faire et de leur expertise.

Le symposium a adopté trois recommandations. La 1re préconise la mise en place de groupes de travail pluridisciplinaires composés de compétences algériennes résidant à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Ces groupes auront pour mission de proposer des projets et d’assurer leur application et leur suivi.

La 2e a trait à «la mise en place d’une stratégie nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique selon une approche globale et intégrée».

La 3e concerne l’établissement d’un organe scientifique pour suivre les projets stratégiques nationaux… et rechercher les solutions les plus efficaces aux problèmes soulevés dans divers domaines».

Le Club algérien de l’excellence et des hautes compétences sera le point focal, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

L’impression première qui se dégage de la lecture des rapports de presse sur ce symposium est que l’engagement de l’élite de notre communauté établie à l’étranger de servir au mieux le pays est toujours inconditionnel pourvu que, du côté des autorités, l’on saisisse pareille opportunité pour engager les compétences expatriées dans la voie d’une participation effective au développement du pays, loin des considérations liées à des agendas politiques.

La question du potentiel national académique et professionnel de haut niveau expatrié et son implication dans ce processus de développement national nécessitent aujourd’hui plus que des discours et des déclarations d’intention. Il s’agit, pour notre pays, de se défaire de la perception bureaucratique et paternaliste du passé qu’avait le pouvoir politique de la question des compétences expatriées. La démarche devrait être le résultat d’un partenariat non d’une condescendance d’un pouvoir à l’égard de ses citoyens ou d’une volonté de répondre aux exigences d’une conjoncture politique, par définition évanescente.

Le défi à relever est de taille, comme nous le révèle une enquête du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread), rapportée le 28 août 2021 par le quotidien Liberté. Cette enquête révélait la profondeur du défi auquel est confronté notre pays en ce qui concerne l’exode des compétences.

Ladite enquête indique qu’«en Algérie, un diplômé algérien sur 2 affiche son intention de quitter le pays». S’agissant des étudiants algériens en France, «78% déclarent ne pas avoir l’intention de retourner en Algérie à la fin de leurs études», «57% d’entre eux envisagent de s’installer en France, tandis que 21% se préparent à partir pour un autre pays».

C’est la raison pour laquelle, dans l’immédiat, l’attention des institutions publiques et en premier lieu le MAE pourrait être orientée vers la mise en place conjointe — pouvoir politique et représentants élus des compétences — d’un cadre national fédérateur, de consultation, d’orientation et d’action. Cet intérêt ne se ferait ni aux dépens du reste de la composante socio-professionnelle de notre communauté ni contre les aspirations au progrès et à la promotion sociale des compétences demeurées en Algérie.

Ce n’est qu’une question de priorité étant donné que le rassemblement des énergies nationales expatriées est une question de l’heure et concerne l’avenir de la relation entre la communauté expatriée dans son ensemble et l’Algérie.

Servir avec abnégation son pays d’origine ou d’établissement reste un devoir avant tout moral, qui n’exige pas forcément l’attente d’une contrepartie, comme nous le rappelle l’ex-président américain John Fitzgerald Kennedy lorsqu’il s’était adressé à ses compatriotes pour leur dire : «Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.»
M. Z.
zeghodmus@yahoo.fr

Brève webographie
- https://journals.openedition.org/hommesmigrations/Abdelkader Djeflat 2012, Les compétences algériennes à l’étranger : entre tabous et fausses promesses, Hommes et migrations 1300 |2012 : Nouveaux modèles migratoires en Méditerranée.
- «La diaspora algérienne, un atout exceptionnel inexploité», Algérie Focus, 18 juin 2013
-«Portrait de la diaspora algérienne et de ses forces» - Ecomnews Med
- http://www.observatoire-https://www.observalgerie.com/societe/diaspora-nouveaux-avantages-pour-les-algeriens-etablis-a-etranger/espace-societe.com/2019/02/05/les-algeriens-du-canada-profil-dune-communaute/
- https://www.elmoudjahid.dz/fr/actualite/symposium-national-des-competences-algeriennes-residant-a-l-etranger-etablir-un-lien-durable-avec-la-mere-patrie-199618
- https://www.horizons.dz/competences-algeriennes-etablies-a-letranger-constitution-de-groupes-de-travail-pluridisciplinaires/
- https://www.algerie360.com/investissement-etranger-un-rapport-us-critique-le-climat-des-affaires-en-algerie/



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