En reconstruction depuis le tremblement de terre du 10 octobre 1980, le plus violent de l’histoire du pays, la ville de Chlef attend toujours une modernisation urbaine d’envergure et la réhabilitation de quartiers, voiries et places publiques dégradés.
Malheureusement, la situation peu reluisante, qui perdure depuis des années, reste inchangée à ce jour, au grand désappointement des riverains et de la population locale.
Nous en voulons pour exemple le cas de la grande place publique de la nouvelle cité administrative de Hai Zeboudj et l’accotement de la voie de circulation de Hai Chara que longe un ancien canal d’irrigation démembré et abandonné en piteux état.
La place publique en question a été, signalons-le, érigée au milieu des nouvelles directions administratives de l’exécutif de wilaya, délocalisées du centre-ville et transférées dans la banlieue sud de la ville. Elle est utilisée pour le stationnement des véhicules ainsi que comme zone de détente et de repos pour les résidents et visiteurs. Hélas, ce lieu, également prisé par les familles en été, a perdu sa verdure et manque cruellement de bancs nécessaires pour les personnes âgées et celles en situation de handicap.
Aussi, et à quelques mètres de là, juste après le carrefour de Hai Zeboudj, sur la voie desservant Hai Chara, on peut apercevoir un autre spectacle désolant qu’offre un ancien canal d’irrigation inutilisé qui traverse cette partie de la ville. Ce dernier, passant pourtant au milieu d’habitations, de commerces et d’édifices publics, est abandonné à son triste sort. Il aurait pu être, de l’avis des habitants, intégré dans un projet d’aménagement du site en question, afin de récupérer la superficie existante le long du trottoir et la transformer en espace récréatif pour les loisirs et l’embellissement de cet endroit très fréquenté.
En fait, ces cas ne représentent que des échantillons de la situation peu reluisante dans laquelle se trouvent des voiries urbaines et des quartiers autour du centre de Chlef, manquant d’aménagements et de rénovation urbaine depuis longtemps.
Photo: Les restes d’un canal d’irrigation démembré, au centre-ville de Chlef
Ahmed Yechkour
Posté Le : 24/12/2024
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : elwatan-dz.com du dimanche 22 Décembre 2024