Alors que la ville de Chlef s’agrandit de partout, les transports urbains restent à la traîne avec toutes les conséquences qui en découlent pour les usagers, notamment ceux des banlieues.
C’est un véritable calvaire au quotidien pour les citoyens de certains quartiers périphériques du chef-lieu de wilaya. Le problème se pose surtout aux heures de pointe pour les écoliers, les étudiants et les travailleurs, avec son lot de longues attentes et de stress, comme on peut le constater tôt le matin et en fin d’après-midi au niveau des arrêts de bus. Il faut donc se lever de bonne heure pour pouvoir trouver des places dans les bus qui arrivent souvent bondés de leurs points de départ.
C’est pourquoi, les habitants, utilisant ce moyen de transport, à l’image de ceux des cités de Haï Nasr, dans la banlieue sud de Chlef, demandent le renforcement des dessertes urbaines et le respect des horaires de rotation et de passage.
Aussi paradoxale que cela puisse paraître pour un chef-lieu de wilaya, les transports urbains (publics et privés) s’arrêtent généralement à 18h jusqu’au lendemain. Seule exception, suite à une décision des autorités locales, le transport urbain fut prolongé jusqu’à minuit pendant l’été dernier et assuré par l’entreprise publique ETUC Chlef.
Celle-ci, de l’avis général, peut prendre en charge une bonne partie des besoins de mobilité des personnes dans la région, à condition qu’elle bénéficie de nouveaux bus de transport pour renforcer sa flotte actuelle.
Il faut dire aussi que l’activité des transports urbains à Chlef-Ville n’a pas été accompagnée de mesures pratiques et rigoureuses ni de moyens adéquats pour améliorer ce service public vital dans cette vaste agglomération qui s’étend sur 120 km2. En effet, le parc de transport nécessite un renouvellement des bus, l’aménagement d’arrêts aux normes et de stations routières aux entrées sud et est de la ville.
Ceci afin d’éviter l’afflux massif de moyens de transport d’autres communes vers le centre-ville en accentuant les embouteillages et les risques d’accidents de la route.
Il existe déjà une nouvelle gare routière de type A, à El Hamadia, à la sortie ouest de Chlef, qui a un rôle important à jouer dans le domaine dès lors qu’elle constitue un pôle stratégique d’accueil et de transit pour les véhicules de transport urbain de la région et ceux des autres communes et wilayas du pays.
Photo: La ville de Chlef
Ahmed Yechkour
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Posté Le : 29/10/2024
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : elwatan-dz.com du 23 Octobre 2024