Algérie

Algérie, capitale d?amazighité



L?amazighité est capitale aussi dans ses dimensions culturelles du développement humain de l?Algérie, face et avec les capacités renouvelées de pénétration des nouveaux médias dans le pays. Elle l?est d?autant plus que le patrimoine hérité d?une accumulation millénaire est gravement exposé à dépérir au fil du temps parce que tout simplement il est mis d?existence / survivance au mieux en signes de folklore. Les rituels justificatifs d?une officialité de culture tolérée font image en réalité de piètres productions de combat de pot de fer contre pot de terre. L?école, depuis l?officialisation de tamazight en 1995 en offre, dix huit ans plus tard, des niches de classes tentant vaille que vaille d?en dispenser rudiments d?alphabétisation, uniquement en fait dans deux ou trois régions du pays. Et dont nombre de lycéens candidats au bac prochain ont revendiqué d?être « libérés » de cours et examen. La télé d?Etat castre et la langue et son patrimoine ; cependant que les radios chaîne 2 et Soummam tentent stoïquement de faire perdurer, au moins en hochet, des bribes de ses consonances. Comme vont les choses, les lendemains ne peuvent pas chanter mieux pour l?amazighité : soyons réalistes. A l?acclimatation des télés satellitaires des autres, exprimées surtout en arabe ou en français, de redoutables foisonnements de blogs de l?internet s?incrustent dans les attentes d?Algérie, élargies de constitution et réception. De plus en plus on pourra s?y distraire et s?y informer « à en mourir. » Ces nouveaux médias s?affichent en parachute de résistance aux diktats des apparatchiks gestionnaires de l?espace symbolique du pays. Et il est difficile d?expliquer à leurs auditoires que le flou d?anonymat de la Toile et leurs infinies ficelles à pouvoir bricoler le réel en virtuel (et vice versa) sont aussi au coeur de leurs limites à répondre au droit à l?information des citoyens. Certaines voix demandent à l?Etat déjà comme une réparation à la mémoire amazighe, colonisée autrement depuis l?indépendance. Chiche à la ministre de la Culture Khalida Toumi d?imaginer un authentique chantier culturel d?amazighité patrimoine national, après ses coups dispendieux des Années de l?Algérie en France et Alger capitale arabe.


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