Algérie (Blida) - L’axe autoroutier de Chiffa, un véritable couloir de la mort

L’axe autoroutier entre Blida et Chiffa, dans les deux sens, est devenu un véritable couloir de la mort. En effet, il ne se passe par un jour sans qu’il n’y ait un accident de la circulation, parfois mortel.

Mardi dernier, vers 17h30, un automobiliste a été gravement blessé à la tête, après que son véhicule eut percuté le parapet en béton au niveau de l’échangeur de Sidi El Madani. Il a été évacué en urgence par les éléments de la Protection civile à l’hôpital Frantz-Fanon.

Au début de novembre dernier, un télescopage entre un camion et un véhicule léger avait fait un mort et huit blessés sur l’autoroute Est-Ouest, au niveau de l’échangeur de Oued-el-Alleug.

À première vue, c’est l’excès de vitesse sur cet axe routier — dont la vitesse est limitée à 100 km/h — qui est la cause de ces accidents de la circulation. Tout comme les usagers qui ne respectent pas les distances de sécurité et vont, parfois, jusqu’à coller le pare-choc du véhicule qui les devance, comme ce fut le cas, il y a trois jours, de l'accident ayant fait un mort et quatre blessés graves sur l'axe Chiffa-Sidi El Madani, suite à un carambolage entre quatre véhicules.

Les dépassements dangereux de certains automobilistes occasionnent souvent des accidents.

Les camions semi-remorques, très nombreux sur cet axe routier, font véritablement peur, et qui, des fois, enfreignent le code de la route en empruntant la troisième voie pour doubler.

Ces derniers jours, beaucoup d’automobilistes se sont plaints d’un énorme nid-de-poule entre Chiffa et Oued-el-Alleug où un certain nombre d’entre eux y ont laissé leurs pneus.

Véritable cratère, ce nid-de-poule constitue un grand danger pour les usagers. Il suffit d’un coup de volant pour l’éviter, et c’est la catastrophe. Le hic est qu’il est là depuis bien longtemps, alors que d’autres affaissements et crevasses ont été bitumés sans que celui-ci ne fasse l’objet de réfection.

L’urgence en est signalée, et ce, avant qu’il ne soit trop tard.



Mohamed Belarbi