Algérie-autoroute Est-ouest

Le ministre algérien des Travaux publics Abdelkader Kadi a déclaré lundi sur les ondes de la radio nationale que le gouvernement de son pays a résilié le contrat qui le liait depuis 2006 au consortium japonais COJAAL, et ce pour cause de retard dans la réalisation d'une partie du projet de l'autoroute Est-Ouest.Dans une déclaration à la radio Chaîne III, le ministre a confirmé la résiliation du contrat avec le consortium japonais, en rassurant que l'achèvement des 84 km restants de l'autoroute seront confiés à un groupement d'entreprises, sans fournir plus de détails. Il s'est juste contenté de dire que "les entreprises sélectionnées seront connues dans quelques jours, voire quelques semaines. Nous allons leur attribuer la réalisation de la partie restante en un temps record et à un coût inférieur à celui proposé par COJAAL".En 2006, COJAAL, un groupe de sociétés japonaises spécialisé dans la construction d'autoroutes, a arraché un contrat d'une valeur de cinq milliards de dollars américains pour réaliser 359 km d'autoroute, et ce pour un délai de 40 mois.Cependant le groupe japonais n'a pas encore livré le projet, exigeant des paiements supplémentaires, que le gouvernement algérien a rejeté.En juin, l'Agence algérienne des autoroutes (ANA) a adressé deux mises en demeure à COJAAL concernant les retards dont souffre le projet.En réponse, le consortium japonais qui se voyait lésé a entrepris une action en justice devant un tribunal d'arbitrage international contre le gouvernement algérien.Sur ce sujet, M. Kadi a rappelé que le contrat stipule que toute action en justice doit être portée devant des tribunaux algériens, et non devant un tribunal international.Xinhua