Algérie - Aucun des hommes retenus en otage sur le site gazier de Tiguentourine n'aurait été libéré

Une source à Djanet a indiqué à Maghreb Emergent que si les ravisseurs qui ont attaqué hier le site gazier de Tiguentourine (extrême sud algérien) ont libéré les femmes, ils n'ont encore relâché aucun homme. Des sources à la wilaya d'Illizi avaient indiqué hier à l'APS que des travailleurs algériens avaient été « libérés par petits groupes ». Soixante des otages algériens, a ajouté notre source, sont issus du même village de Djanet.
Hormis les femmes, aucun otage de nationalité algérienne n'a été libéré par les ravisseurs qui ont attaqué hier une installation de traitement de gaz à Tiguentourine, 40 km d'In Amenas, dans l'extrême sud algérien. C'est ce qu'a déclaré à Maghreb Emergent le frère d'un otage détenu sur ce site.
Soixante des otages algériens, a ajouté notre source, sont issus du même village de Djanet. Si des libérations avaient eu lieu, elles n'auraient pas pu ne pas les concerner, a-t-elle ajouté, précisant que les habitants de cette ville sont excédés par les informations de presse sur ces libérations qui, assure-t-elle, n'ont pas encore eu lieu.
Citant des services de la wilaya d'Illizi, l'agence de presse gouvernementale algérienne APS a rapporté hier après-midi que « des travailleurs algériens, retenus par le groupe terroriste (avaient) été relâchés, par petits groupes ».
Pour rappel, une quarantaine de ressortissants étrangers et environ 150 Algériens sont retenus par un groupe armé sur ce site gazier exploité par l'entreprise pétro-gazière algérienne Sonatrach et les compagnies britannique BP et norvégienne Statoil.
A en croire des déclarations diffusées par la chaîne panarabe Al Jazira de certains otages et d'un membre présumé du groupe des ravisseurs, ces derniers exigent le retrait de l'armée algérienne qui assiège le site pour pouvoir lancer des « négociations » sur le sort des otages.
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