Je n’ai pas de preuves. Cependant, je crois reconnaître les méthodes de la DRS, des services secrets de l’armée algérienne, dans l’attaque sanglante « Islamiste » de l’unité gazière d’Ain Amenas, qui a fait une soixantaine de victimes, notamment des expatriés. Depuis l’entame du 3ème mandat du président Bouteflika, le torchon brûle entre les différents clans mafieux qui composent le pouvoir algérien. La récente visite de François Hollande en Algérie et son soutien à Bouteflika à déplu aux clans qui lui sont opposé
Dans les années 90, suite à des massacres de masses perpétrés dans des zones des plus sécurisées du pays voire même à la lisière des casernes des forces de l’ordre, qui ont fait quelques 250.000 morts, parmi les victimes plus de 50 français, notamment les sept moins de Tibhrines, sous prétexte de préserver leur souveraineté, les dirigeants algériens ont formellement rejeté toute forme de commission d’enquête nationale ou internationale. Voici les mêmes dirigeants obéir aux mots et aux gestes des pays qui comptent des victimes parmi leurs citoyens. Le Canada, le Japon, la Norvège…, ont convoqué leur ambassadeur d’Algérie respectif pour exiger d’eux des éclaircissements sur les circonstances de la mort ou des disparitions de leurs citoyens et envoyés des experts sur place pour enqûter. Tandis que la France, qui a toujours été complice des méfaits de la mafia politique algérienne, distribue à ces anciens caporaux des vertus inconnues par l’écrasante majorité des algériens.
Dans sa livraison du 24 janvier 2013,», le journal algérien : « L’Expression », a publié un article incendiaire contre : la France, François Hollande, son gouvernement, certains médias français, notamment RFI (radio France internationale). http://www.lexpressiondz.com/actualite/167835-les-desseins-inavoues-d-une-intervention-indecente.html.
La lecture de cet article peut donner à penser que la presse algérienne est : libre, et indépendante. Or, l’appartenance de ce journal à l’un des clans des plus puissants et des plus mafieux qui composent le pouvoir algérien relève du secret de polichinelle.
La liberté de ton de certains hommes politiques et de journalistes algériens est toujours proportionnelle à la puissance du clan mafieux auquel ils appartiennent, qui les stipendie et qui les protègent.
L’attaque « Islamiste » du complexe gazier d’Ain Amenas tend à ridiculiser le président algérien et sa caste, tombé en disgrâce, pour sinon le contraindre à la démission à très court terme du moins à ne pas se représenter pour un 4ème mandat en avril 2014 ni à imposer son successeur.
Rappelons que les anciens sous officier de l’armée coloniale française n’ont jamais répugné à faire couler abondamment le sang algérien ou étranger quand leurs intérêts sont menacés. Tout comme ils n’ont jamais manqué du soutien de la France « Républicaine. » Ils ont à leur actif des coups tordus sanglants, notamment l’assassinat d’un chef d’Etat en exercice, Mohamed Boudiaf et la contrainte à l démission à mi-mandat du président algérien des mieux élus par le suffrage universel de toute l’histoire d’Algérie, Lyamine Zéroual.
L’affaire d’Ain Amenas tend à ridiculiser Bouteflika et son clan, qui bénéficient, pour le moment, du soutien de la France, en vue de l’empêcher de se représenter pour un 4ème mandat en 2014 ou à imposer son successeur. Iks'agit donc d’une guerre inter-clanique pour la conservation du pouvoir et le partage de la manne pétrolière. A suivre !!!
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Posté Le : 24/01/2013
Posté par : Aissahakim
Ecrit par : Aissa-Hakim
Source : web