Le PDG de la banque extérieur d'Algérie (BEA), Mohamed Loukal, a accusé dimanche le groupe Arcelor Mittal, le partenaire de l'Algérie dans le complexe sidérurgique d'El Hadjar (Annaba), de vouloir faire endosser à sa banque ses propres contraintes financières.
M. Loukal a expliqué dans un entretien accordé à l'APS que la filiale du groupe indien "avait utilisé comme parade durant tout le processus de négociations (avec la BEA pour l'octroi d'un crédit de 14 milliards de DA), des propositions de garanties de prêt qui n'ont pas de valeur".
"Dans ce dossier, il y a lieu de ne pas se tromper de cible et de vouloir incriminer la BEA à tout prix", a ajouté M. Loukal, qui a tenu à souligner que sa banque "n'a pas pour habitude, au plan de l'éthique, de commenter ses relations avec sa clientèle, quels que soient les aléas qui pourraient les caractériser".
Jugeant utile d'apporter certaines précisions pour permettre de situer la problématique de ce dossier dans son véritable contexte, M. Loukal a expliqué que depuis la mise en 'uvre du partenariat ''Ispat-Sider'', devenu par la suite ArcelorMittal-Sider, il a été constaté une réorientation de la relation bancaire au profit de banques privées, en dépit du fait que la BEA soit la banque du complexe El Hadjar depuis sa création. La BEA s'est trouvée ainsi "confinée à assurer les remontées de trésorerie vers ces banques (privées) et la paie des travailleurs du complexe", ajoute-t-il. (APS)
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Posté Le : 08/01/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info