Algérie

Algérie Aprés-Election : de l'insulte à l'outrage du peuple algérien



Brahim Younessi : « Si le peuple voulait du programme d'Ahmed Ouyahia, il aurait donné la majorité au RND ». Cette phrase de Abdelaziz Belkhadem est à la fois cocasse parce qu'elle nous a fait franchement rire en pensant au score obtenu par le parti redevenu « « unique » qui avec 6,11% des inscrits aux dernières législatives rafle 221 sièges sur 462, et dangereuse parce que le Secrétaire général contesté du FLN prétend représenter le peuple au nom d'une faction. Et le FLN dont Mohamed Boudiaf avait dit en 1962 qu'il serait mieux au musée, n'a jamais acquis une réelle légitimité populaire pour gouverner le pays durant ces cinquante années d'indépendance. Il n'est pas plus démocratiquement légitime aujourd'hui qu'hier pour élaborer la loi et la voter pour contraindre légalement le peuple à la respecter. La majorité écrasante de 65% au moins des inscrits qui s'est exprimée contre le pouvoir et les partis s'étant prêtés « souverainement ou non » au jeu « de qui perd gagne », est indéniablement le peuple. Sans parler en son nom, ce peuple a clairement dit en s'abstenant qu'il ne voulait ni du FLN ni du RND ni du MSP ni du FFS ni du PT ni d'aucuns de ces partis élevés comme de la volaille en batterie. Nous recommandons à Abdelaziz Belkhadem qui n'arrive pas à rassembler son parti en pleine crise de ne pas ajouter l'insulte à l'outrage de la mémoire du peuple algérien.
Les Idiots utiles du pouvoir
Autant rendre, comme dit Victor Hugo, l'arsenic mangeable que de se mettre, à quelque place que ce soit, au service d'un système dont l'appétit toujours aussi vorace épuise l'Algérie et le peuple algérien qui n'en peut plus. En cela, la participation aux élections qui a conforté un régime politique et cautionné sa pratique, est pire qu'un crime. C'est une faute. Une faute que le peuple a condamné par l'abstention. Une abstention forte, prévisible et attendue. Et pour paraphraser encore le grand littérateur français : l'abstention est un verdict que les larbins du pouvoir ont outragé, et continuent à la bafouer par une course indigne aux sièges. Les comptes de petits marchands de rue qu'ils font, sont une infamie et une insulte aux sacrifices de la population, à l'histoire et à la mémoire des Algériens. Leur agitation est indécente face à la pauvreté qui se généralise, au chômage qui se creuse, aux difficultés sociales qui s'accumulent, aux libertés publiques qui se rétrécissent et, hélas, aux périls qui s'amoncèlent et s'annoncent. Le pouvoir destructeur qu'ils servent, d'une manière ou d'une autre, par le vote de la « loi », la participation à des « élections » ou au gouvernement, ne s'arrêtera pas avant que nous ne l'arrêtions nous-mêmes par notre détermination à poursuivre le combat pour les libertés démocratiques, l'égalité citoyenne, la justice sociale et la solidarité nationale. Des idiots utiles s'acharnent à vouloir prolonger la vie du système pour quelques misérables sièges, nous entendons, quant à nous, lui appliquer l'euthanasie pour abréger les souffrances de notre population.
Belkhadem : de l'insulte à l'outrage
« Si le peuple voulait du programme d'Ahmed Ouyahia, il aurait donné la majorité au RND ». Cette phrase de Abdelaziz Belkhadem est à la fois cocasse parce qu'elle nous a fait franchement rire en pensant au score obtenu par le parti redevenu « « unique » qui avec 6,11% des inscrits aux dernières législatives rafle 221 sièges sur 462, et dangereuse parce que le Secrétaire général contesté du FLN prétend représenter le peuple au nom d'une faction. Et le FLN dont Mohamed Boudiaf avait dit en 1962 qu'il serait mieux au musée, n'a jamais acquis une réelle légitimité populaire pour gouverner le pays durant ces cinquante années d'indépendance. Il n'est pas plus démocratiquement légitime aujourd'hui qu'hier pour élaborer la loi et la voter pour contraindre légalement le peuple à la respecter. La majorité écrasante de 65% au moins des inscrits qui s'est exprimée contre le pouvoir et les partis s'étant prêtés « souverainement ou non » au jeu « de qui perd gagne », est indéniablement le peuple. Sans parler en son nom, ce peuple a clairement dit en s'abstenant qu'il ne voulait ni du FLN ni du RND ni du MSP ni du FFS ni du PT ni d'aucuns de ces partis élevés comme de la volaille en batterie. Nous recommandons à Abdelaziz Belkhadem qui n'arrive pas à rassembler son parti en pleine crise de ne pas ajouter l'insulte à l'outrage de la mémoire du peuple algérien.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)