La première expérience entreprise en Algérie remonte à 1994. Mais au vu des conditions prévalant dans les régions steppiques et du Nord, une relance de la plantation de pistachiers permettra de faire vivre à nouveau cette filière.
L’Institut technologique agricole (ITMA) de Aïn Témouchent a abrité, mercredi dernier, une session de formation au profit des fellahs dans le domaine de la culture du pistachier, considérée comme un complément à la production nationale agricole. Cette session était organisée par le Haut-Commissariat au développement de la steppe (HCDS) de l’Ouest, implanté dans la wilaya de Saïda et encadrée par des spécialistes de l’Institut technique des arbres fruitiers de la wilaya de Mascara.
Ainsi, l’Algérie entrera de plain-pied dans la culture du pistachier après l’achèvement de la période expérimentale sur plus de 300 ha dans les régions steppiques.
Benyahia Abdelwahab, chef de service auprès du HCDS, a indiqué qu’en priorité, cette session a été consacrée à la valorisation de cette nouvelle espèce d’arbre fruitier en Algérie, sachant que la première expérience entreprise dans notre pays remonte à l’année 1994, mais au vu des circonstances qui ont prévalu dans les régions steppiques et les régions du Nord, il y a eu une seconde relance pour faire revivre cette filière et l’enrichir.
Cette journée de formation et de sensibilisation sur la culture du pistachier sera élargie à d’autres wilayas.
Apprendre la technique de plantation de pistaches et informer de ses résultats positifs sont deux thèmes qui ont été abordés par Si Abderrahmane, ingénieur d’État.
Ce dernier a indiqué que cette session de formation ‘‘a permis d’encadrer les fellahs susceptibles de se lancer dans ce type de culture d’arbres fruitiers dans des régions arides et semi-arides, dans la mesure où le pistachier nécessite des caractéristiques spécifiques qui devront être prises en compte pour sa plantation, outre les variétés que les fellahs doivent connaître”.
Et d’ajouter que “cette première expérience a vu l’adhésion de nombreux fellahs intéressés par l’investissement agricole, ce qui permettra dans un proche avenir d’augmenter la production de pistaches dans les régions steppiques”.
Si Abderrahmane a noté que “les fellahs en formation n’ont pas caché qu’ils n’ont aucune idée sur les techniques de plantation et les caractéristiques du pistachier, et que c’est une occasion d’apprendre jusqu’au détail sur cet arbre fruitier considéré comme un créneau stratégique à développer et qui participera au développement de l’économie nationale”.
Il est utile de rappeler que tout récemment, cinq espèces de pistachiers ont été approuvées par le ministère de l’Agriculture à travers le Centre national de contrôle et de certification des semences et de plants.
Photo: Cinq espèces de pistachiers ont été approuvées par le ministère de l’Agriculture. © D. R.
M. LARADJ
Bravo à touts l'équipe du centre merci
Gacem Kouider - Ingénieur en génie civil - Oran, Algérie
04/11/2023 - 558875
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Posté Le : 03/01/2022
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : M. LARADJ
Source : liberte-algerie.com du dimanche 2 janvier 2022