Algérie (Ain Taya/Alger) - Stade de Tennis: Une structure sportive à l’abandon

Le stade de tennis de la ville de Ain Taya, était dans un passé récent une structure florissante, qui a donné pour l’Algérie des champions dans toutes les catégories. Aujourd’hui, en l’absence de ressources financières devant assurer un minimum d’entretien, le stade est devenu complètement délabré.

En plus du terrain qui est impraticable, les structures annexes du stade, telles que les vestiaires et les bureaux administratifs sont dans un état de vétusté qui renseigne sur le peu d’intérêt qu’accordent les responsables locaux à la pratique du sport et à la prise en charge de la jeunesse locale.

Cette situation, devenue insoutenable pour les jeunes sportifs de la commune, a contraint la plupart d’entre eux à rallier les clubs de tennis d’autres communes de la capitale.

«La commune de Ain Taya est connue pour être le fief du tennis, grâce en grande partie à ce stade. Il permettait aux jeunes de la commune de suivre un entraînement dans un cadre organisé et structuré. Maintenant, nous assistons impuissants au recul de ce sport, non pas par manque d’encadreurs, mais par manque de financement», déplore un ancien adhérent du club Athlétique de Ain Taya.

L’état d’abandon dans lequel se trouve cette ancienne structure sportive a attiré toutes sortes de malfrats et de délinquants qui en ont fait un lieu de débauche et de dépravation.

«La dégradation, qui a atteint toutes les ailes du stade, est le résultat d’un délaissement avéré. Chose qui a entraîné sa fréquentation par des délinquants. Ils s’y adonnent à la consommation de la drogue, alors qu’une école primaire se trouve pas loin», explique notre interlocuteur, qui lance un appel aux autorités compétentes afin qu’elles se penchent sur le cas de ce stade.

«Je lance un appel aux responsables de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d’Alger afin qu’ils prennent en charge des travaux de réhabilitation de cette structure pour lui redonner ces lettre de noblesse», conclut-il.






Photo: Un lieu devenu un refuge pour les délinquants. D. R.

K. Saci